Adieu les Magnifiques 1280
Humour

Adieu les Magnifiques

Michel Boujenah

En 1983, Michel Boujenah avait promis de revenir tous les vingt ans avec Les Magnifiques. Après avoir tenu parole en 2003 avec Les nouveaux Magnifiques, le comédien présente le dernier volet de sa saga méditerranéenne, Adieu les Magnifiques. Une pièce dans laquelle il dit au revoir à ses truculents personnages.

Adieu les Magnifiques 1000
Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Albert Camus
Accessibilité
  • Spectateurs aveugles et malvoyants
    • Programme détaillé pour les personnes aveugles et malvoyantes
  • Pour toutes et tous
    • dès 12 ans
    • Garde d'enfants

  • Dates Durée estimée 1h30
  • samedi 28 octobre 2023 20:30
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif partenaire (CSE et Associations culturelles partenaires) 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

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Informations pratiques

En pantalon à bretelles, chemise rouge et chapeau noir, Michel Boujenah redonne vie à Maxo, Julot et Guigui. Nos trois Juifs tunisiens se demandent désormais ce qu’il restera d’eux dans deux ou trois générations. Il faut dire qu’avec Internet, nos trois héros et la fameuse Simone Boutboul se sentent en décalage avec leurs petits-enfants. Avec un humour qui les caractérise tant, ils se battent pour laisser leurs traces. De quoi nous faire rire et nous émouvoir. « Tant qu’il y a des auteurs pour nous écrire et des acteurs pour nous jouer, nous serons éternels. »

Texte Michel Boujenah, Paul Boujenah et Corinne Atlas
Mise en scène et interprétation Michel Boujenah

Production K-Wet Production

Photos © DR
Texte © Vanessa Asse

Le théâtre est à la fois éphémère et éternel. J’ai, il y a bien longtemps, j’ai écrit une phrase qui pourrait être mon blason : « Tant qu’il y aura des auteurs pour nous écrire et des acteurs pour nous jouer on sera éternels. »

Alors j’ai décidé de dire adieux à ces personnages que j’aime tant. Maxo, Julot, Guigui, mes trois petits vendeurs de pantalons. Mes trois héros d’une aventure où ce qu’ils doivent sauver c’est la mémoire. Ils sont drôles et bouleversants. Ils sont la version imaginaire de la génération de mon père. Bien avant internet et le reste ils s’inquiétait de savoir si on se souviendrait d’eux, dans deux ou trois générations.

Ils disent souvent : « Dans deux ou trois générations les magnifiques ? Les magnifiques ?… Ce n’est pas une marque de fromage ? »

Le décalage entre eux et leurs petits enfants est tel qu’ils sont sûrs qu’ils vont disparaître. Mais c’est sans compter sur le bon dieu qui viendra à leur secours.

Alors à travers le rire et l’humour qui les caractérise ils vont se battre et bien sur gagner.

« On ne peut pas savoir où va si l’on oublie d’où on vient »

Alors ce sont des héros à la hauteur de Spartacus ou de Skywalker ou de Ulysse.

Bien sûr c’est une nouvelle version remplie de nouvelles choses tout simplement parce que les temps changent. Et puis arrive peut-être la plus belle des magnifiques : Simone Boutboul. Elle va parler avec ses arrières et ses petits enfants du monde d’aujourd’hui.

Bien, vous vous posez la question : « Mais est-ce que c’est drôle ? » Venez et vous verrez.
Michel Boujenah

Michel Boujenah transforme son intranquilité en création artistique avec sa galerie de personnages aussi drôles qu’émouvants […]. Un demi-siècle de carrière et toujours la même ardeur. Gala

Michel Boujenah convoque à nouveau sur scène ses Magnifiques, ces trois truculents Juifs tunisiens qui l’ont fait connaître. Un rendez-vous réussi, tendre et hilarant. Le Parisien

Michel Boujenah commence et découvre le théâtre à l’École alsacienne en 1967-68.  Il fait ses premières représentations à la salle Gémier au Théâtre National de Chaillot et aux Tréteaux de France. En 1969, il est stagiaire sur Les Camisards de René Allio. C’est lors de ce tournage qu’il rencontre Jean-Pierre Vincent, Jean Jourdheuil, Jean Bouise et bien d’autres. Ce moment sera fondateur. En 1971, Michel Boujenah crée la Compagnie de la Grande cuillère. Il crée et met en scène La châsse d’Elie Presmann au Théâtre Cyrano. Il est stagiaire sur Rude journée pour la Reine de René Allio. Pendant ces années commence en parallèle le travail d’animation dans les cités de transits avec des enfants venus de pays divers. Mais aussi l’aventure bouleversante et fondamentale avec des élèves de classe d’adaptations en collaboration avec le centre médico-psycho-pédagogique de Claude Bernard. Michel Boujenah est engagé par l’Éducation Nationale comme maître-auxiliaire. Le soutien de Françoise Dolto ou Daniel Carlin lui permet de mener ce travail pendant huit ans.

En 1979, il signe plusieurs créations collectives : Pénélope et Ulysse au Théâtre Mouffetard, Paris c’est grand au Palace sous la direction de Pierre Laville, Les belles histoires n’ont pas d’issues au Théâtre de l’Aquarium, Macadam 4 étoiles au Théâtre Oblique. Il crée également La Colline de Dunsinane mis en scène par Olivier Perrier. En 1987, Michel Boujenah crée son premier seul en scène Albert au Lucernaire, à Paris.

Michel Boujenah a joué dans de nombreuses pièces de théâtre : Anatole (1981), L’Ange Gardien (1987) dont il a écrit les textes des chansons avec Daniel Lévy, ou encore Elle et moi (1991). Dernièrement, il a interprété le rôle-titre de L’Avare de Molière dans une mise en scène par Daniel Benoin (2019). En plus de la saga des Magnifiques, il a écrit et interprété d’autres seuls en scène : Mon monde à moi (1999), Enfin libre ! (2008), Ma vie rêvée (2013) et Ma vie encore plus rêvée (2018). Au cinéma, Michel Boujenah a notamment joué dans Levy et Goliath de Gérard Oury (1987), Les Misérables de Claude Lelouch (1993) et Don Juan de Jacques Weber (1996). Il a également co-écrit les scénarios de Père et Fils (2003) avec Pascal Elbé et Edmond Bensimon, 3 amis (2006) avec Pascal Elbé et des Cœurs en braille (2016) avec Alfred Lotte.