Ces trois jeunes prodiges que sont les percussionnistes Adélaïde Ferrière (Victoire de la Musique classique en 2017), Emil Kuyumcuyan et l’accordéoniste Anthony Millet, invitent la soprano et comédienne Élise Chauvin à partager avec le public toulonnais la vitalité de la création musicale d’aujourd’hui. Ce programme accessible à toutes et tous explore les œuvres de six compositrices incontournables. Embarquez pour un voyage spirituel original, porté par des musiciens talentueux et généreux lauréats des plus grands concours internationaux.

Le Trio K/D/M est une formation emblématique de cette nouvelle génération d’interprètes qui ne se contentent pas de jouer ou de créer le répertoire, et aspirent à inventer de nouveaux formats et à ouvrir de nouveaux univers aux compositeurs. Mediapart

Percussions Adélaïde Ferrière et Emil Kuyumcuyan
Accordéon Anthony Millet
Avec Élise Chauvin (soprano) — distribution en cours

Production Trio K/D/M

Photos © Lilli Lacombe
Texte © DR

Sofia Goubaïdoulina
Et expecto pour accordéon solo

Clara Ianotta
3 sur 5 pour accordéon et deux percussions

Keiko Abe
Marimba d’amore pour marimba solo

Lisa Heute
Pièce pour un accordéon et deux percussions
Co-commande 2023 du Festival Présence Compositrices et de l’association Espace Culturel de Chaillol

Manon Lepauvre
Morpho pour accordéon et deux percussions

Diana Soh
A/Z pour accordéon, deux percussions et soprane

La compagnie accueille 2 ensembles musicaux :

• Le Trio K/D/M composé d’Aurélien Gignoux (Victoire de la Musique Classique 2021) et Adélaïde Ferrière (Victoire de la Musique Classique 2017) aux percussions, Anthony Millet à l’accordéon.

• Le quatuor d’accordéons Aeolina (lauréat de plusieurs concours internationaux de musique de chambre et actuel finaliste du concours d’Osaka) composé de Thibaut Trosset, Anthony Millet, Yohann Juhel et Théo Ould.

Les 2 ensembles se sont réunis au sein de la même compagnie sous l’impulsion d’Anthony Millet, membre fondateur et directeur artistique des deux formations.

La compagnie Cadéëm s’illustre par la qualité et la variété de ses projets. Elle développe une politique de commandes, de diffusion et favorise toutes les formes de rencontres artistiques (création, transcription, l’art de la scène, la danse, la musique électronique, les arts numériques…). Soucieuse de l’importance d’impliquer toute la collectivité autour de la Culture, Cadéëm met en place des actions sociales et pédagogiques de médiation à destination d’un public le plus large possible.

Anthony Millet est l’un des tout premiers élèves de Max Bonnay au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il obtient son Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien à l’unanimité avant d’effectuer un cycle de Perfectionnement concertiste.

Membre fondateur du Trio K/D/M avec Gilles Durot et Bachar Khalifé, du Quatuor Aeolina, et du Duo Migrateur avec le saxophoniste Jean-Pierre Baraglioli, il est invité en tant que soliste par diverses structures comme l’Opéra de Paris, la Comédie-Française, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, l’IRCAM ou les ensembles TM+, Aleph, Accroche note, l’Itinéraire, Ars Nova, Nomos, Sillages…

Il interprète régulièrement le répertoire de l’accordéon contemporain et sollicite les compositeurs. Il a ainsi créé des pièces de Beytelmann, Bousch, Campo, Cavanna, D’Adamo, Dupin, Drouet, Escaich, Filidei, Fiszbein, Giner, Gubitsch, Ianotta, Naon, Narboni, Matalon, Pontier, Soh, Stroppa, Verunelli …. Parallèlement à ses activités d’artiste, il enseigne l’accordéon aux conservatoires de Montreuil et de Vitry-sur-Seine. Il est également professeur assistant de la classe d’accordéon au Conservatoire de Paris (CNSMDP).

Faire chanter la mémoire : avec ses Lunaisiens, Arnaud Marzorati propose au public de (re)découvrir la chanson française, de ses origines au XXe siècle. En explorant ce répertoire, trop souvent oublié dans les bibliothèques, ce baryton passionné de littérature remet au goût du jour les premières chansons à textes de l’histoire. Des œuvres qui sont autant de témoignages précieux du passé, de l’aventure humaine et de la musicalité foisonnante propre à chaque époque.

À travers ce patrimoine vocal populaire et en choisissant de sortir des formats de concerts traditionnels, c’est bien l’histoire et la littérature que Les Lunaisiens transmettent dans leurs spectacles depuis bientôt dix ans. Particulièrement attachés aux questions d’éveil, d’éducation et de lien social, Les Lunaisiens multiplient les résidences et actions auprès des publics jeunes et empêchés, pour lesquels Arnaud Marzorati développe et adapte des répertoires spécifiques. Du récital à l’opéra de poche, l’ensemble, à géométrie variable, sillonne le territoire à la rencontre du public. Il lui propose une porte d’entrée inédite dans la musique, au contact du patrimoine français.

L’originalité des Lunaisiens les amène à se produire aussi bien dans les grandes salles de concert classiques (Philharmonie de Paris, Bouffes du Nord…) que sur les scènes lyriques (Opéra-Comique, Angers-Nantes Opéra…), les Scènes nationales (Dunkerque, Evry…) ou les musées (Invalides, Orsay…). En 2023, l’ensemble est associé à la Barcarolle de Saint-Omer et en résidence au festival des Abbayes en Lorraine.
Les Lunaisiens reçoivent le soutien de Mécénat Musical Société Générale, de la DRAC – Préfet de la Région Hauts de France, de la Région Hauts-de-France et du Département du Pas-de-Calais.

Arnaud Marzorati étudie d’abord le chant à la Maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles, auprès de « maîtres » comme James Bowman, Noël Lee, Martin Isepp et Sena Jurinac… Il obtient par la suite un Premier prix de chant au Conservatoire de Paris – CNSMDP dans la classe de Mireille Alcantara.

Son répertoire s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine. Il a chanté avec les Arts Florissants, Les Talens lyriques, le Concert Spirituel, Le Poème Harmonique… Il a participé à la création de l’opéra Alfred-Alfred de Franco Donatoni, et du Balcon de Péter Eötvös au Festival d’Aix-en-Provence. On a pu également le voir interpréter les rôles de Figaro (Opéra de Lyon), Papageno (Opéra d’Avignon), ou encore de Malatesta et Leporello (Festival d’Orange).

Passionné par l’Histoire de la chanson française, il est accompagné par la Fondation Royaumont dans ses recherches musicologiques. Régulièrement, la Cité de la Musique l’invite pour des programmations en lien avec ses recherches. Plusieurs enregistrements en solo, parus sous le label Alpha, témoignent de l’originalité de sa démarche autour de la chanson historique et ont été salués par la critique : Le Pape musulman de Pierre-Jean de Béranger, La Bouche et l’oreille, sur des chansons de Gustave Nadaud. Avec Les Lunaisiens, il enregistre 1789 (Alpha) et Révolutions (Paraty) sur les chansons révolutionnaires des XVIIe et XIXe siècles.

Ses derniers albums, sortis chez Muso, sont consacrés aux univers musicaux de Brassens, Boris Vian, à l’épopée napoléonienne avec Sabine Devieilhe, ainsi qu’à Molière et La Fontaine mis en musique à travers deux livres-disques aux éditions La Joie de Lire.

Manon Lepauvre commence son voyage musical par la pratique de la flûte traversière, passant notamment par les orchestres à l’école avant de rejoindre les conservatoires de Laval (53) et du 9eme arrondissement de Paris. Cependant elle montre rapidement un intérêt plus grand au travail créatif de compositeur. Elle intègre donc en 2012 la classe de composition de Marco Suarez. Elle suit également les cours de Jean-Luc Hervé au conservatoire de Boulogne pendant deux ans, pour renforcer ses techniques de composition et analyser la musique contemporaine.

Elle poursuit sa formation de compositrice pendant quatre ans au Conservatoire d’Aubervilliers avec Martin Matalon, dans ce cadre qu’elle écrit des pièces pour instruments solistes ou petit ensemble, notamment : 3 miniatures pour piano et ensemble, 3 pour flute seule, Convergence pour trio, Jeux de Lumière I pour soprano et violon et Jeux de Lumière II pour voix de femme, alto et électronique, Vent Stellaire pour piccolo, harpe et percussions, Afturganga pour sextuor… toutes ayant été joué dans des concerts créations au CRR d’Aubervilliers. En 2016 elle participe à CompoLab, une académie d’été avec les ensembles Ars Nova et Proxima Centauri pour lesquels elle compose 2 pièces : Maëlstrom et Masking Tape qui ont été joué à Saint Jean d’Angely, Paris, Bordeaux et Sao
Paulo (Brésil).

Elle étudie actuellement la composition au Conservatoire Nationale Supérieur de Lyon, et a réalisé plusieurs créations dans ce cadre : Mélibée pour Violoncelle et piano, Afturganga II pour ensemble de 11 instrumentistes, et elle prépare un conte musical pour 4 instrumentistes. Elle participe à l’Académie de composition du Barcelona Modern Ensemble dans laquelle elle a composée Argion Hasté pour saxophone baryton et électronique, et a reçu la commande d’un Alla breve avec l’ensemble K/D/M diffusé en septembre 2019, d’un duo pour violon et piano pour l’ensemble Écoute et d’une pièce pour l’ensemble Sillages, interprétée en 2020.