Tantôt calme, paisible, scintillante d’un bleu intense, tantôt agitée, pleine d’écumes, la mer inquiète autant qu’elle émerveille. Insaisissable, elle inspire depuis toujours les mythes et les fantasmes. Lorsqu’il publie Vingt Mille Lieues sous les mers en 1869, Jules Verne avait-il conscience de livrer là un monument de la littérature ? En s’appuyant sur les connaissances scientifiques de son époque, l’auteur nous emmène explorer les profondeurs, un univers fantastique fait de méduses lumineuses et d’un poulpe géant.
Envoûtante, elle pousse les marins à hisser la grand-voile face à l’appel du large. Symbole d’évasion, elle est également le lieu de tous les dangers. Par son immensité bien sûr, mais aussi par le huis clos de nos embarcations. Indomptable, la mer est le miroir de notre fugacité. Farouche et fragile à la fois. Notre existence même en dépend. Nous devons la respecter, la protéger face aux menaces du réchauffement climatique et à toutes formes de pollution. Car, de l’infiniment petit à l’immensément grand, la mer est essentielle à la vie.