Un conte en clair-obscur créé par Raphaëlle Boitel, à la croisée du cirque et de la danse. Merveilleuse circassienne, elle y convoque des anges déchus, prêts à tout pour retrouver leur liberté, pour le plus grand bonheur des petits et des grands.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Dans le cadre de l’engagement de la Scène nationale en faveur de l’environnement, Châteauvallon-Liberté, vous encourage à partager vos trajets avec d’autres spectateurs.
→ Rejoignez notre groupe Facebook Covoiturage Châteauvallon-Liberté pour proposer
ou demander un trajet partagé en cliquant ici
→ Pour faciliter vos échanges, un tableau pour les covoitureurs est à votre disposition dans nos deux théâtres.
Prenez un post-it, remplissez-le et attendez d’être contacté par vos futurs covoitureurs.
Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
Le bar est ouvert les jours de représentation, 1h avant le début du spectacle et après la représentation. Il propose une restauration légère, avec des produits locaux et de saison.
Dans un monde sombre, les machines ont pris le pouvoir. Sous emprise, les hommes se regardent sans se voir dans un ballet robotique à la fois drôle et inquiétant. Mais l’un d’eux va refuser cet ordre établi, galvanisé par le désir de vivre.
Sur scène, des bras mécaniques articulés, des structures métalliques et un mât chinois mobile. Autant d’agrès autour desquels sept acrobates, tout de noir vêtus, se révoltent. Ils dansent et s’élancent dans les airs. Ils incarnent ainsi l’espoir, le lâcher-prise. Cette dystopie nous éblouit par sa très belle composition, alternant jeux d’ombres et de lumières.
Mise en scène et chorégraphie Raphaëlle Boitel
Avec Marie Tribouilloy , Clara Henry, Mohamed Rarhib, Tia Balacey, Lilou Hérin, Tristan Baudoin et Nicolas Lourdelle
Musique originale Arthur Bison
Collaboration artistique, scénographie, lumière Tristan Baudoin
Costumes Lilou Hérin
Rigging, machinerie, complice à la scénographie Nicolas Lourdelle
Sonorisation Arthur Bison
Direction déléguée Julien Couzy
Administration Nicolas Rosset
Chargé de production Jérémy Grandi
Chargée de communication Léna Scamps
Productions Cie L’Oublié(e) – Raphaëlle Boitel Coproduction OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine) / Agora PNC Boulazac Aquitaine / Le Grand-T, théâtre de Loire-Atlantique / Peak Performances Montclair (USA) / Plateforme 2 pôles cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque Théâtre d’Elbeuf / Le Carré Magique / PNC en Bretagne, Lannion / Le Grand R scène nationale de La Roche-sur-Yon / Carré Colonnes à St-Médard-en-Jalles et Blanquefort / Relais Culturel d’Argentan / Les 3T – scène conventionnée de Châtellerault / Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne
La Cie L’Oublié(e) – Raphaëlle Boitel est en compagnonnage à L’Agora PNC Boulazac Aquitaine. Raphaëlle Boitel est artiste associée à Équinoxe, Scène nationale de Chateauroux.
La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture DRAC Nouvelle-Aquitaine et soutenue par la ville de Boulazac Isle Manoire, le Conseil départemental de la Dordogne et la région Nouvelle-Aquitaine.
Photos © Pierre Planchenault
Texte © Vanessa Asse
Longtemps, j’ai pensé que le rôle de l’artiste était de secouer le public. Aujourd’hui, je veux lui offrir sur scène ce que le monde, devenu trop dur, ne lui donne plus : des moments d’amour pur. Pina Bausch
Depuis mon premier spectacle, ou à travers les Opéras auxquels j’ai collaboré, je cherche à développer un langage chorégraphique. Ce langage s’invente à partir des relations entre les êtres, le quotidien. Il est fondé sur un vocabulaire qui mélange la danse, le théâtre, le cinéma et la matière circassienne. J’y convoque toutes les émotions, la virtuosité, la contorsion, la connexion entre les interprètes, dans une écriture métaphorique où chaque détail compte, et qui s’exprime jusqu’au bout des doigts. Cette écriture se bâtit dans un univers visuel fort, qui participe à la trame dramaturgique, en s’appuyant sur un important travail de la lumière.
Chacun de mes projets est une étape, inscrite dans un projet « global » de création de ce langage du mouvement. Langage que j’espère être pour le spectateur un vecteur de réflexions, d’émerveillement et d’émotions.
Raphaëlle Boitel
L’une des grandes réussites de ce spectacle tient dans la transversalité des esthétiques parfaitement maîtrisée. Théâtre(s) Magazine
Raphaëlle Boitel crée un langage du mouvement original et poétique. Un spectacle en forme de dystopie qui interroge la nature humaine et sa capacité de résilience. La Terrasse
Incroyable… Un mélange de cirque et de danse dans une dystopie mécanisée dont les habitants aspirent à la connexion humaine. Extraordinairement conçu et étonnamment émouvant. (…) Raphaëlle Boitel trouve le pouvoir de nous briser le cœur. The New York Times
Raphaëlle Boitel naît en 1984, elle commence le théâtre à l’âge de 6 ans. Repérée par Annie Fratellini, elle intègre en 1992 l’Ecole Nationale des Arts du Cirque Fratellini. De 1998 à 2010, elle travaille avec James Thierrée et s’illustre dans La Symphonie du Hanneton et La Veillée des Abysses. Parallèlement à ces treize années de tournées, elle est interprète au théâtre, au cinéma, dans des films télévisés (dirigée par Marc Lainé, Lisa Guédy, Graham Eatough, Luc Meyer, Colline Serreau, Jean-Paul Scarpita…). Elle participe à des évènements (Jean-François Zygel), tourne dans des vidéos clips et se produit sur de longues périodes dans différents cabarets à New York, Miami, Londres… En 2012, elle travaille sous la direction d’Aurélien Bory avec Géométrie de Caoutchouc, fonde sa propre compagnie et travaille sur ses premières créations personnelles.
En 2013, elle met en scène son premier spectacle Consolations ou interdiction de passer par dessus bord, et chorégraphie l’Opéra Macbeth à la Scala de Milan, mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti.
En 2014, elle crée L’Oublié(e) spectacle grande forme de « cirque théâtre ». En 2015, les Hurlants qui rend hommage au cirque. Peu après, elle chorégraphie l’Opéra La Belle Hélène au Théâtre du Châtelet, mis en scène par Giorgio Barberio Corsetti et Pierrick Sorin.
En 2017, elle écrit et interprète un solo forme courte La Bête Noire, métaphore de son passé de contorsionniste. Cette année-là, elle chorégraphie également L’Opéra baroque Alcione à L’Opéra-comique, mis en scène par Louise Moaty et dirigé par Jordi Savall. En 2018, elle crée sa 3e grande forme : La Chute des anges, une forme de dystopie, qui interroge la nature humaine et sa capacité de résilience.
En 2019, parallèlement à la diffusion du répertoire de la Cie, elle travaille sur deux projets qui s’inscrivent dans un parcours de formes libres : Horizon est un projet dans l’espace public en collaboration avec l’Opéra National de Bordeaux et la Condition Publique de Roubaix à l’occasion de la saison culturelle Liberté ! Bordeaux 2019, puis L’Horizon des Particules, performance in-situ créée au Carreau du Temple à Paris en septembre 2019.
En janvier 2020, elle crée Un contre Un, spectacle jeune public, librement inspiré des personnages de Orphée et Eurydice, questionnant les stéréotypes de la société et ses codes patriarcaux. En février 2021, elle adapte Un contre Un en version live, avec un quatuor original à corde, créé pour cette occasion.
En novembre 2021, elle crée Ombres Portées, une pièce sur le non-dit et l’influence de ceux-ci dans notre construction psychique ou nos parcours de vie. En 2022, elle crée in-situ le spectacle Horizon pour la Cathédrale Saint-Front de Périgueux. En 2023, elle crée cette fois-ci le spectacle Horizon sur les toits du ministère de la Culture au Palais Royal dans le cadre des Olympiades culturelles.