Elle est une danseuse flamenco aux ouvertures des plus contemporaines. Il est un virtuose de la guitare flamenca. Ana Pérez et José Sanchez signent avec Stans leur troisième pièce. Le duo nous propose ici une première approche de l’œuvre baroque Stabat Mater à l’ambiance espagnole.
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« Mes pas viennent du flamenco, mon métissage me rappelle d’où je viens et mes goûts sont tout simplement le reflet de ma génération. Aujourd’hui ma danse n’appartient plus à un mouvement précis ». Du Cap-Vert à l’Espagne, en passant par les Antilles, la charismatique Ana Pérez nous envoûte par son néo-flamenco. Elle est accompagnée de José Sanchez, à la fois guitariste de flamenco et virtuose du théorbe baroque.
Dans Stans, qui signifie « debout » en latin, tous deux traversent les états du Stabat Mater, poème moyenâgeux évoquant la figure d’une femme restée debout face à la perte de son enfant. Ils font l’expérience d’un état, celui de la résistance. Portés par un désir d’émancipation, les deux artistes se jouent des codes, repoussent les limites vers des chemins inexplorés.
Chorégraphie, interprétation Ana Pérez
Composition, théorbe José Sanchez
Création lumière Arno Veyrat
Technicien son Lambert Sylvain
Conseil dramaturgique Audrey Chazelle
Regards extérieurs Angel Martinez-Hernandez, Vito Giotta
Production Miscea Danse
Coproduction Châteauvallon-Liberté scène nationale / Ballet Prejlocaj dans le cadre de l’accueil studio / CCN Tours / Centre Soléa Marseille / Viavox Production / La Ville d’Orsay / Fondation Cléo Thiberge
Avec le soutien de KLAP Maison pour la danse, Marseille / Canal CN D Pantin / Théâtre Durance, scène nationale – Château-Arnoux-Saint-Auban / DRAC PACA / Département des Bouches-du-Rhône / Ville de Marseille
Photos © Audrey Chazelle
Texte © Vanessa Asse
Ana Pérez et José Sanchez présentent STANS, une exploration musicale et chorégraphique envoûtante, première approche de la relecture du Stabat Mater. STANS, signifiant « debout » en latin, revisite ce poème médiéval qui évoque la douleur d’une femme figée face à la perte de son enfant, avec une force résiliente.
Sur scène, la danseuse flamenco et le musicien au théorbe forment un duo intime et magnétique. Le théorbe, tel une ombre fidèle, suit chaque mouvement de la danseuse, créant une harmonie où chaque geste, chaque note, semble répondre à une attraction invisible. Dans leur quête d’indépendance, ils luttent, s’éloignent, mais sont inexorablement ramenés l’un vers l’autre, unis par une force subtile et puissante. Ensemble, ils incarnent une résistance silencieuse et un dialogue où la musique et la danse ne font plus qu’un.
STANS, une invitation à plonger dans un univers empreint de beauté et de mystère, où l’émotion prend corps dans chaque note et chaque mouvement.
Depuis qu’elle a 3 ans, Ana Pérez danse. 8 années durant, installée à Séville, elle perfectionne sa danse auprès des meilleurs Maestros du Flamenco, dont Pilar Ortega son maitre à penser.
Sa sensualité, son sens inouï du rythme et un «soniquete» hors du commun, sont rapidement repérés dans le milieu. Invitée par Juan Ramon Caro, elle est la première danseuse française programmée sur la scène du café cantante au Festival de Mont de Marsan. Puis les plus prestigieux Tablaos d’Espagne tels qu’El Cordobés, de Los Gallos, d’El Arenal… lui ouvriront leurs portes. Elle s’y produit alors au côté des plus grands noms de la danse.
Ana Pérez tourne désormais à l’échelle internationale, notamment au sein de la compagnie de Patricia Guerrero ou avec Luis de la Carasca.
En 2017, afin de donner corps à ses projets, elle fonde à Marseille sa propre compagnie. Dès lors, Ana Pérez décide, à partir des codes du Flamenco, d’explorer à travers ses créations un langage chorégraphique contemporain. Son univers est un croisement permanent entre tradition et recherche, où depuis la grammaire et les codes originels se réinvente un néo-flamenco.
Ses créations sont programmées sur le réseau des CDNC comme les Hivernales d’Avignon, Le Gymnase à Roubaix, La Manufacture à La Rochelle, Touka Danse Guyane, La Briqueterie à Vitry/Seine, sur les Scènes Nationales de Martinique et de Guadeloupe, ainsi que dans les CCN de Tours et du Havre…
José Sanchez est un artiste rare et atypique qui mène une double carrière. Guitariste flamenco de haut vol, il est également un virtuose du théorbe baroque. Imprégné par sa culture d’origine et conforté par plusieurs années d’études à Grenade auprès d’Emilio Maya, il est aujourd’hui une référence de la guitare flamenca.
Convaincu d’une possible filiation entre le flamenco et la musique baroque, José Sanchez décide de s’initier au théorbe. Il transpose alors sur l’instrument aux 14 cordes résonnantes sa virtuosité flamenca.
Invité par la Geneva Camerata de David Greilsammer, ou l’Orchestre de Chambre de Toulouse, il collabore avec son chef et violoniste Gilles Colliard. Pour l’une des plus grandes voix du flamenco, Alberto Garcia, il adapte Bach, Vivaldi et Purcell.
José Sanchez prend part désormais à des projets alliant musique classique, baroque et flamenco. Sa carrière l’amène à se produire dans toute l’Europe, comme en Asie.
Compositeur, il collabore avec le chanteur Nino de Elche, le metteur en scène Aurélien Bory, la chorégraphe Stéphanie Fuster, la cie canadienne La Otra Orilla…
En 2023, il compose et interprète Sonate/Concerto en 37 1/2, la dernière création d’Ana Pérez.