9 mai 1968, effervescence en France.
Le Général de Gaulle monte dans un hélicoptère. À Baden Baden il retrouve Massu, commandant en chef des forces françaises en Allemagne. Quand le théâtre s’empare de l’histoire secrète…
« Massu, tout est foutu ! », dit le Général-Président d’un pays qui lui échappe. Grand stratège sur le théâtre des opérations, de Gaulle, en cette fin du mois de mai 68, quitte l’emphase lyrique et son vibrato. Harassé par la crise et les nuits blanches, le héros est fatigué. Le Général Massu, surpris à l’heure de la sieste, va trouver la voix pour remobiliser son chef qui, dans ce dernier coup d’éclat, va renverser la situation.
La Cie Artscénicum aime lier Théâtre et Histoire. Avec La Révérence, elle mêle images d’archives et souvenirs de l’amiral François Flohic – aide de camp du Général – dans une narration alternant scènes historiques et imaginaires où un célèbre étudiant va s’inviter !
Sobre, poignant, le spectacle d’une politique en crise résonne avec actualité sur la scène de l’Histoire devenue palpable, tandis que Paint It, Black des Rolling Stones s’élève dans l’atmosphère électrique d’une époque révoltée. Cela fera 50 ans, presque jour pour jour, que Charles de Gaulle nous quitta, le 9 novembre 1970.
Texte Philippe Chuyen et José Lenzini
Mise en scène Philippe Chuyen
Avec Philippe Chuyen, François Cottrelle, Morgan Defendente, Vanina Delannoy, Thierry Paul et l’aimable participation de l’amiral François Flohic
Costumes Isabelle Denis et Corinne Ruiz
Images Patrick Barra
Création lumière Jean-Louis Alessandra et Michel Neyton
Régies Jean-Louis Alessandra et Claire-Alexandra Jullien
Production Artscénicum Théâtre
Coproduction Bibliothèque de théâtre Armand Gatti, La Seyne-sur-Mer
Résidences de création Bouc-Bel-Air – Les Terres Blanches / Châteauvallon-Liberté, scène nationale / Espace Comédia
Avec le soutien du ministère de la Culture DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil Départemental du Var, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques (FIJAD), de l’Adami, de la SPEDIDAM et de l’Ina
Photos © Jérôme Quadri
Texte © François Rodinson