Quand l’actrice et réalisatrice Isild Le Besco adapte pour la scène son livre S’aimer quand même, cela donne 69 minutes d’émotion portées par six voix de femmes. Sur scène, ses mots prennent corps, donnant la parole à toutes celles qui hésitent encore à la prendre.
Vendredi 15 juillet – 18h10
Réservation conseillée et possible jusqu’à la veille du spectacle par téléphone au 09 800 840 40
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À l’origine, il y a un texte qui n’est ni un roman, ni un journal intime, ni un carnet de voyage mais tout cela à la fois : une succession de moments arrachés à la vie, traduits dans une langue singulière et touchante. À l’origine, il y a la violence du vécu : avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle, avoir été aimée mais mal aimée laisse forcément des traces silencieuses. Dans ce dialogue d’une femme avec elle-même, Isild Le Besco livre une sorte d’autoportrait diffracté. L’actrice intense et énigmatique qui inspire les cinéastes depuis qu’elle a 8 ans sait mettre ses émotions en partage et de ce savoir tire une grande force vitale. Elle sait qu’accepter ce que l’on découvre de soi, accepter ses émotions, même négatives, les verbaliser, permet de devenir autre, d’éviter la fatalité de la répétition pour se reconstruire dans un présent.
« Depuis que je suis revenue du noir, j’aime tout ce qui m’entoure », écrit-elle. De fait, 69 minutes pour s’aimer quand même est un voyage au bout de sa nuit au cours duquel elle invite d’autres femmes. Qu’elles soient anonymes ou star hollywoodienne, toutes ont traversé des expériences douloureuses mais toutes ont soif de reconstruction. Une libération de la parole dont le théâtre devient la chambre d’écho idéale.
Texte et mise en scène Isild Le Besco
Chorégraphie Peggy Grelat-Dupont
Avec Lolita Chammah, Isild Le Besco, Suzanne de Baecque, Peggy Grelat-Dupont et Claire Dupont
Production Ava Production
Coproduction Châteauvallon-Liberté, scène nationale
Photos © Jowan Le Besco
Texte © Frédéric Mari