Imaginez un ensemble de chambre et un accordéon, accompagnant deux chanteuses et la comédienne Christiane Cohendy qui nous parle de la mémoire musicale. Le tout sur un Je me souviens musical inspiré des anecdotes de Georges Perec. Un incroyable méli-mélo surréaliste où Brassens et Ferré alternent avec Schubert et Mahler. Le violoniste Ami Flammer nous présente ce spectacle flamboyant pour notre plus grand plaisir.
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Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
Le bar est ouvert les jours de représentation, 1h avant le début du spectacle et après la représentation. Il propose une restauration légère, avec des produits locaux et de saison.
Au rythme d’un septuor composé de violon, contrebasse, accordéon, piano, clarinette et violoncelle, les artistes imaginent des souvenirs sonores, sans limites de style ou d’esthétique. Un voyage éclectique qui passe de la publicité des bas Dim à un lied de Schubert, en faisant un crochet du côté de Jacques Brel. Autant d’instants ludiques, parfois didactiques, pour célébrer la mémoire musicale.
Texte et conception artistique Ami Flammer
Orchestration Olivier Dejours
Avec Christiane Cohendy
Chant lyrique Julie Mathevet
Musique Ami Flammer (violon), Jean-Max Dussert (clarinette), Pascal Contet (accordéon), Selim Mazari (piano), Rémy Yulzari (contrebasse) et Hanna Salzenstein (violoncelle)
Production MC93 Bobigny
Photos © DR
Ce spectacle rend hommage à, ou s’inspire de Georges Perec, en ce sens qu’il est une suite de « gouttes » de souvenirs qui s’égrènent à la suite les uns des autres – une sorte de Je me souviens musical, ceci avec beaucoup de modestie.
Des souvenirs musicaux et sonores, sans limite de style ou d’esthétique : nous passerons de la pub des bas Dim à la première Sequenza de Berio, du final de la Septième Symphonie de Beethoven à Hymnen de Stockhausen, d’une chanson de Mai 68 à India Song de Carlos d’Alessio (Duras), d’un lied de Schubert à une chanson de Jacques Brel, etc.
Un voyage dans une mémoire personnelle, mais aussi dans nos mémoires, au gré des musiques qui passent par la tête sous la douche, quand on ne fait plus très bien la différence entre Beethoven et Brassens, parce que le souvenir s’impose à nous sans plus se nommer.
Nous disposerons d’un septuor instrumental : violon, contrebasse, accordéon, piano, clarinette, violoncelle et percussion. Les œuvres seront donc transcrites pour diverses combinaisons incluses dans ce septuor, épaulé par un chanteur et une chanteuse, l’un « classique » et l’autre plus « généraliste ».
Enfin, un texte reliera ces souvenirs, qui parlera de la spécificité de la mémoire musicale par rapport à d’autres formes de mémoire (visuelle, olfactive, etc.), mais aussi donnera des « clés » ; des énumérations d’informations sur la notation – l’origine du nom des notes, par exemple – ; des anecdotes de la vie musicale, du métier ; des sensations, des souvenirs qui appartiennent au passé des musiciens mais aussi des mélomanes ; et tout un « vocabulaire musical », si familier mais souvent mal interprété.
Si l’égreneur de souvenirs aura bien quelque chose du Docteur Faustus de Thomas Mann, la tonalité pour autant sera ludique plutôt que didactique, et lusingando (« avec une expression caressante »). L’ensemble sera mis en scène dans l’esprit d’un distributeur automatique de souvenirs : « allongé », « sans sucre », « avec dièse », « sans bémol », etc.
Ami Flammer, violoniste, entre au Conservatoire de Paris à 13 ans et remporte un 1er Prix de Violon trois ans plus tard. Il est formé par des violonistes prestigieux dont Roland Charmy et Nathan Milstein. Sa carrière prolifique le mène à se produire en musique de chambre et comme soliste dans le monde entier. Professeur au CNSMDP de Paris, il a par ailleurs écrit pour le théâtre et composé des musiques de films (Duras, etc.). Il publie ses mémoires en 2016 et sortira en 2023 trois des Sonates et Partitas de Bach pour violon seul, en même temps que ce premier roman Il se souvenait de l’histoire.