Beytna
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Beytna

Omar Rajeh

Plus qu’une pièce chorégraphique, Beytna est une expérience à vivre. Figure majeure de la scène libanaise, Omar Rajeh invite quatre danseurs et le public à la table de son grand-père. Prenez place, c’est un régal !

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Lieu
  • Châteauvallon
  • Théâtre couvert
Accessibilité
  • Pour tous
  • Dates Durée 1h15
  • mardi 3 décembre 2024 20:00
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif partenaire (CSE et Associations culturelles partenaires) 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !

Informations pratiques

Partager des pas de danse et le plaisir simple d’être ensemble. Dans cette création, le chorégraphe rend hommage aux joyeux banquets que son grand-père savait si bien organiser. Chaque dimanche l’artiste adorait se rendre chez lui. Famille et amis s’y pressaient pour boire, chanter et manger. Sur scène, Omar Rajeh réunit danseurs et musiciens venus des quatre coins du monde. Avec les chorégraphes Anani Dodji Sanouvi (Togo), Koen Augustijnen (Belgique), Jihun Choi (Corée du Sud), ainsi qu’un ou une chorégraphe du territoire, ils dansent et échangent. Tout en préparant un repas aux saveurs du Liban, leurs retrouvailles sont le point de départ de cette création. Un hommage à la diversité et à l’hospitalité.

Concept et chorégraphie Omar Rajeh
En collaboration avec Koen Augustijnen, Anani Sanouvi et Hiroaki Umeda
Avec Omar Rajeh, Koen Augustijnen, Anani Sanouvi, Jihun Choi, May Bou Matar, Youssef Hbeisch, Samir Nasr Eddine, Afif Merhej et Ziad Ahmadie
Composition musicale Ziad Ahmadie, Youssef Hbeisch, Samir Nasr Eddine et Afif Bou Merhej
Percussion Youssef Hbeisch
Voix Nohad Rajeh
Scénographie et costumes Mia Habis
Son Philippe Balzé
Création lumière Victor Duran Manzano
Direction technique Christian François asssité par Mathieu Libion
Conception graphique et animation vidéo Joe Elias Nimslabs
Administration Jean-Louis Pagnon 

Production Maqamat
Coproduction BIPOD-Beirut International Platform of Dance / Tanzquartier Wien / Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, CCN de La Rochelle / Cie Accrorap-Direction Kader Attou / Theater im Pfalzbau – Ludwigshafen et la Fondazione Fabbrica Europa.
Maqamat est soutenue par la DGCA / Ministère de la Culture et de La Ville de Lyon

Photos  © Ibrahim Dirani
Texte © Vanessa Asse

Chaque week-end, le dimanche, je me rendais chez mon grand-père où toute la famille se
réunissait pour déjeuner, boire et danser. Mon grand-père était un homme très accueillant et il
aimait toujours inviter des amis et des visiteurs venant de différents endroits à partager la
nourriture avec nous. Pour lui, ces moments de partage et de rencontre étaient les moments les
plus importants de la vie. Je n’ai vraiment pensé à cela qu’àprès sa mort, une fois que j’avais
perdu ces moments-là. Ces quelques heures entre 13 et 17 heures étaient son évasion. C’était
un rituel sacré avec sa famille, ses invités et ses amis. La table était pleine et tout le monde
levait son verre à la santé, au bonheur, au plaisir, à l’amour et à l’amitié.

Le chorégraphe libanais, figure de la scène contemporaine depuis le début des années 2000, met les petits plats dans les grands et les pieds dedans pour faire exploser les bouchons de la bonne humeur et du savoir bien vivre que la danse véhicule. Le Monde

Une ode au partage et à la tolérance autour de la danse, de la musique et de la gastronomie. Actuvernier

Plus qu’un spectacle, Beytna propose une expérience. Un de ces moments troubles où l’art et la
vie se confondent, où artistes et spectateurs se mêlent. La Gruyere

Omar Rajeh, chorégraphe et danseur acclamé par la critique, est une figure de proue de la scène de la danse contemporaine au Liban et dans le monde arabe. Il fonde Maqamat à Beyrouth en 2002 et implante la compagnie à Lyon en décembre 2019 pour y ancrer son répertoire et continuer à créer et développer des projets en France. En 2021, Madame la Ministre Roselyne Bachelot-Narquin décerne à Omar Rajeh le titre de “Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres” pour sa contribution et son engagement au service de la culture.

Il est titulaire d’un BA en études théâtrales de l’Université libanaise et d’une maîtrise en études de la danse de l’Université de Surrey au Royaume-Uni. Auteur de plus d’une vingtaine de créations chorégraphiques, ses œuvres interrogent la notion d’unité et de singularité du corps. Au lieu de le considérer comme une entité avec un centre, le corps chez Rajeh est constitué d’interrelations qui lui donnent sa dynamique, sa présence et sa signification. Son travail recherche une présence physique extraordinaire avec de fortes connexions socio-politiques, laissant une empreinte puissante sur le public.

Omar Rajeh a passé plus de 20 ans à tisser, explorer et affiner son langage chorégraphique. Il s’est produit avec sa compagnie dans plus d’une centaine de villes différentes à travers le monde. Son travail a été présenté dans de grands festivals et lieux internationaux tels que le festival du théâtre du Bolchoï, le festival Romaeuropa, Steps, Julidans, le festival international d’Edimbourg et le festival d’Athènes pour n’en nommer que quelques-uns.

Omar Rajeh est le fondateur de Beirut International Platform of Dance – Bipod, l’un des festivals de danse les plus importants de la région. Depuis 2004, le festival propose une riche programmation internationale de performances, d’ateliers, de conférences et de rencontres. Il est le co-fondateur de Masahat Dance Network qui est un réseau régional de danse contemporaine à travers le Liban, la Syrie, la Palestine et la Jordanie. Cette connexion régionale ambitieuse a été étendue à la plateforme Moultaqa Leymoun, que Rajeh a créée pour fournir l’espace et l’opportunité aux artistes arabes jeunes et établis de présenter et de développer leur travail. En outre, Omar Rajeh a récemment fondé le nouvel espace très attendu des arts de la scène au cœur de Beyrouth – Citerne Beyrouth – qui vise à nourrir et à propulser davantage les projets existants de Maqamat vers une expérience enrichie, tout en atteignant un public plus large que jamais. Citerne Beyrouth a été contraint d’être démantelé en août 2019. Il est le fondateur de la plateforme culturelle numérique Citerne.live.