Paris, été 2020. Une troupe répète une pièce d’après Marcel Proust. Quand on lui annonce soudain que le spectacle est annulé, elle choisit de continuer à jouer malgré tout, pour la beauté, la douceur et le plaisir de rester ensemble.
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À l’approche de l’été 2020, juste après la sortie du confinement dû à la pandémie de coronavirus en France, Christophe Honoré reprend les répétitions de sa pièce Le Côté de Guermantes, d’après l’œuvre de Marcel Proust, avec des acteurs de la Comédie-Française. Mais, au bout de quelque temps, ils apprennent que la première est annulée à cause des mesures sanitaires. Doit-on abandonner ? Les acteurs décident de continuer les répétitions entre eux et de laisser vivre la flamme du désir.
Des acteurs formidables, heureux, un message positif : Guermantes revigore le corps et l’esprit. Franceinfo Culture
Une parenthèse (en)chantée en pleine pandémie. L’Humanité
Christophe Honoré orchestre une reconquête, une expansion sans fin des puissances de la représentation répandant ses germes euphorisants sur notre monde malade. Les Inrockuptibles
Christophe Honoré multiple les décrochages pour réussir l’un de ses films les plus libres, les plus drôles, les plus impromptus et les moins cadenassés, qu’on s’intéresse ou non à la Comédie-Française ou au théâtre en général. Libération
Adolescent cinéphile, Christophe Honoré suit des études de Lettres Modernes et de cinéma en Bretagne. Il monte à Paris en 1995, année de la publication de Tout contre Léo, son premier livre pour enfants, un genre dans lequel il se fait un nom, en abordant des thèmes jusqu’alors tabous (le sida, l’homoparentalité). Également auteur de romans « adultes » salués par la critique (L’Infamille, La Douceur) et dramaturge, il réalise en 2000 son premier court métrage, Nous deux, et collabore au scénario du film Les Filles ne savent pas nager. À la fin des années 90, Christophe Honoré signe dans les Cahiers du Cinéma des textes polémiques dont le héros est un dénommé Roland Cassard, clin d’œil à un personnage-clé de l’œuvre de Demy. On retrouve cette référence au réalisateur de Lola dans le titre de son premier long métrage, Dix-sept fois Cécile Cassard, sorti en 2002. Portrait éclaté d’une femme en deuil, ce premier opus éclairé par la présence de Béatrice Dalle est projeté au Festival de Cannes dans le cadre de la section Un Certain regard. Coscénariste pour Jean-Pierre Limosin (Novo) ou Gaël Morel (Le Clan, Après lui), Honoré relève le défi de porter à l’écran Ma mère, roman réputé inadaptable de Bataille, avec, dans le rôle d’une femme qui initie son fils à la débauche, la téméraire Isabelle Huppert. La relation fraternelle, thème-fétiche de l’écrivain Honoré, est au cœur de Dans Paris, troisième long métrage léger et mélancolique, au parfum Nouvelle Vague, avec Romain Duris et Louis Garrel. Le film fait un tabac à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006. Fort de ce succès, le cinéaste s’attelle sans tarder à un projet audacieux, Les Chansons d’amour (2007), une comédie musicale avec son acteur-fétiche Louis Garrel, entouré de Ludivine Sagnier et Clotilde Hesme cette fois, en course pour la Palme d’or. Prolifique, il tourne ensuite La Belle personne (2008), transposition de La Princesse de Clèves de nos jours, dans un lycée du XVIe arrondissement. Au moment où ce film, initialement destiné au petit écran, sort en salles, Honoré tourne déjà son opus suivant, dans sa Bretagne natale, Non ma fille, tu n’iras pas danser avec Chiara Mastroianni, qu’il retrouve deux ans plus tard pour son drame Homme au bain, aux côtés de l’acteur de films pornographiques gays, François Sagat.
Après avoir écrit le scénario de la comédie Let My People Go !, réalisé par Mikael Buch, il retrouve une nouvelle fois ses acteurs fétiches (Louis Garrel, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier), accompagnés par Catherine Deneuve, pour tourner son nouveau film musical, Les Bien-aimés. Présenté en clôture du festival de Cannes 2011, ce film, bercé par les compositions musicales d’Alex Beaupain, présente les amours d’une mère et de sa fille, entre le Paris des années 60 au Londres d’aujourd’hui. En 2018, il signe Plaire, aimer et courir vite, en compétition au Festival de Cannes.