La transe comme antidote pour changer le monde. En 2021, le chorégraphe Taoufiq Izeddiou lançait la trilogie Le monde en transe en réaction à la crise sanitaire. Après les deux volets Hmadcha et Hors du monde, il poursuit sa quête sur le dépassement de soi et clôt ce cycle avec cette très belle pièce créée au festival Montpellier Danse 2024.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Dans le cadre de l’engagement de la Scène nationale en faveur de l’environnement, Châteauvallon-Liberté, vous encourage à partager vos trajets avec d’autres spectateurs.
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→ Pour faciliter vos échanges, un tableau pour les covoitureurs est à votre disposition dans nos deux théâtres.
Prenez un post-it, remplissez-le et attendez d’être contacté par vos futurs covoitureurs !
En partenariat avec le réseau Mistral, une navette BUS, offerte, vous transporte de la place de la Liberté jusqu’à Châteauvallon les soirs de spectacle au Théâtre couvert.
Départ de l’arrêt Liberté à 18h50.
Réservation nécessaire et possible jusqu’à la veille du spectacle, par téléphone au 09 800 840 40 ou lors de votre réservation sur internet.
Chaque soir de représentation, l’équipe Les Têtes d’ail vous propose désormais une petite restauration locale et de saison, pour manger sur le pouce ! Vous avez la possibilité de vous restaurer au moins une heure avant le spectacle et à l’issue.
Sommes-nous tous devenus fous, hystériques, incohérents ? Sur le tempo envoûtant de trois percussionnistes, neuf danseurs cherchent à donner un sens à la vie, dans ce monde impacté par l’épidémie et le confinement. Toutes et tous, les corps vibrants, les pulsations de plus en plus fortes et les consciences reliées incarnent cette humanité en transe. S’inspirant de rythmes d’ici et d’ailleurs, du sud du Maroc, d’Italie, ou bien techno, Taoufiq Izeddiou expérimente l’épuisement des corps. La transe comme espace de liberté. S’abandonner, lâcher prise, pour changer soi-même et son environnement. La Terre en Transe nous intime un nouveau départ, pour inventer le monde autrement.
Chorégraphe Taoufiq Izeddiou
Création sonore Taoufiq Izeddiou et Saïd Aït el Moumen
Avec Taoufiq Izeddiou, Suzie Babin, Juliette Bouissou, Chourouk El Mahati, Mohamed Lamqayssi, Moad Haddadi, Hassan Oumzili, Angela Vanoni et Oumaima Manai
Musique Boubker Oumouli, Aziz Lekhraif et Taoufiq Abanai
Création lumière Ivan Mathis
Régie Marine Pourquié
Production Anania Danses
Coproduction avec le soutien de Montpellier Danse 2024 résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas / VIADANSE CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort / Théâtre du Bois de l’Aune à Aix-en-Provence / Châteauvallon Liberté Scène Nationale / Concertgebouw Bruges / Pôle Arts de la Scène de la Friche Belle de Mai à Marseille
Soutiens Ministère de la Culture du Maroc / African Culture Fund
Aide à la création du Département des Bouches du Rhône / Carte Blanche aux Artistes de la Région PACA / Ville d’Aix en Provence
Accueils en résidence Résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse / VIADANSE CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort / Châteauvallon Liberté Scène Nationale / Institut Français d’Agadir
Photos © Mohamed Lamqayssi
Texte © Vanessa Asse
Le monde est en transe car le monde est fou, hystérique, incohérent et violent. La transe est antidote et chemin pour changer de monde, pour l’arrêter. La pièce La Terre en Transe vient clore un cycle de trois créations, toutes centrées sur la quête de sens par la modification d’un état de corps et d’esprit.
La trilogie Le Monde en Transe a été initiée à la suite de l’expérience collective de la pandémie, de la mort, du confinement, du rétrécissement du monde à un univers clos centré sur les besoins élémentaires de l’ordre de la survie. La trilogie explore à travers trois créations la dimension créatrice de la transe, avec en projet de fond, une quête de transcendance.
Après mon 1m2, j’ai voulu, re-croire à la danse contemporaine, reprendre l’espace, re croire au corps dans l’espace. Le monde s’était réduit physiquement et symboliquement. Nous étions réduits pour un temps à nos seuls besoins élémentaires. J’ai eu besoin de penser et voir large. Avec au cœur toujours la question de comment rendre vivante et actuelle la tradition. Où est-ce qu’on en est aujourd’hui ?
Taoufiq Izeddiou
Taoufiq Izeddiou est chorégraphe, danseur, pédagogue, directeur artistique de la compagnie Anania Danses et du festival international de danse contemporaine On Marche.
C’est à Marrakech, sa ville natale, que Taoufiq Izeddiou se découvre une passion pour la danse contemporaine au fil d’une formation qu’il qualifie lui-même de sauvage. La rencontre de Bernardo Montet, directeur du Centre chorégraphique national de Tours, lui ouvre la scène professionnelle en 1997. En 2002, le solo Danse Nord de Suzanne Buirge le place sur la carte du monde chorégraphique.
Parallèlement à sa carrière de danseur, Taoufiq Izeddiou signe sa première chorégraphie en 2000. En 2003, le succès de sa pièce de groupe Fina K’enti l’incite à fonder Anania, première compagnie de danse contemporaine au Maroc. En 2005, il crée le festival international de danse contemporaine On marche à Marrakech qu’il dirige depuis.
Pédagogue, soucieux de transmission, il met en place entre 2003 et 2005 la première formation en danse contemporaine du Maroc : Al-Mokhtabar (le Laboratoire). Suivront par la suite d’autres programmes de formation jusqu’à aujourd’hui avec la formation Nafass (le Souffle).
Taoufiq Izeddiou implante sa compagnie en France à partir de 2008 et poursuit son travail chorégraphique avec entre autres : Cœur sans corps, Clandestins CSC, Déserts désirs, Aataba, Aaléef, Rev’illusion, En Alerte, Botero en Orient, Border_Line et Hmadcha. Ses pièces sont accueillies dans les lieux les plus prestigieux de la danse contemporaine tels que Danse Afrique Danse, Montpellier Danse, Charleroi Danse, les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine-St-Denis, le CND de Paris, Tanzquartier de Vienne, le HAU de Berlin, Transamériques au Canada, etc. Taoufiq Izeddiou a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.