Mardi Liberté

Le citronnier

Samantha Barendson — Dimitri Porcu

Le Liberté vous convie à une pause-déjeuner autour d’une lecture musicale, suivie d’un repas bio et local. Un moment propice à l’émerveillement et aux échanges.

Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Fanny Ardant
Accessibilité
  • Pour toutes et tous
    • dès 12 ans
  • Dates Durée 45 minutes
  • mardi 29 novembre 2022 12:15
Mardi Liberté

15 août 1978. Franco Barendson meurt dans une chambre d’hôtel à San Carlos de Bariloche en Argentine. Il laisse une fille de deux ans qui ne sait pas grand-chose de cette mort et grandit sans trop poser de questions. Cette fille, c’est l’auteure elle-même qui, à l’approche de la quarantaine et voyant ses grands-parents partir, éprouve le besoin d’en savoir plus sur celui dont sa mère ne parle jamais. Interroger la mémoire familiale, vite, avant qu’il ne soit trop tard. Le récit qu’elle coud est un patchwork de souvenirs, de conversations, d’odeurs et de photographies. L’image de Franco trop tôt disparu s’installe dans son imaginaire. Elle a un père puisqu’elle peut se (et nous) le raconter. Jusqu’au jour où, presque par hasard, elle découvre que son père était gay. Un second récit se met en place, celui d’une enquête pour connaître la vérité, pour comprendre, pour retrouver les témoins disséminés au fil des années et des pays. Allers-retours entre l’Argentine, l’Espagne et la France, entre les années 1970 et aujourd’hui, pour tenter de ne plus idéaliser son père mais lui rendre sa véritable identité. À mi-chemin entre enquête policière et récit poétique, l’écriture fragmentaire de Samantha Barendson joue avec les nerfs comme avec les émotions. On s’émeut devant cette quête du père, on s’énerve à la recherche d’une lettre disparue, on sourit aux questions de la petite fille, on se révolte avec l’adolescente en crise identitaire, on patine avec la femme d’aujourd’hui à la recherche d’un passé décomposé. Quant à la figure du père qui se dessine finalement, elle n’est pas forcément celle que l’on attendait. Les secrets vivent plus longtemps que ceux qui les portent, en révélant celui de Franco, sa fille lui rend la vie, la vérité et la poésie.

Texte et lecture Samantha Barendson d’après son texte éponyme paru aux éditions Le Pédalo ivre
Musique Dimitri Porcu (saxophone et clarinette)

Photo de couverture © Charlotte Santana
Photo de Samantha Barendson © Tanguy Guezo
Photo de Dimitri Porcu © Lino Cannizzaro

Samantha Barendson

Née en 1976 en Espagne, de père italien et de mère argentine, Samantha Barendson vit aujourd’hui à Lyon. Comme elle, ses textes voyagent d’une langue à une autre. Poète et romancière, elle aime surtout travailler avec d’autres artistes, peintres, illustrateurs, photographes, danseurs ou musiciens. Elle aime ensuite déclamer, crier, hurler ou chanter ses textes sur scène, un peu frustrée de n’être pas une chanteuse de tango. Elle fait partie du collectif Le syndicat des poètes qui vont mourir un jour, dont le principal objectif est de promouvoir la poésie pour tous et partout. Elle fait également partie du collectif Le cercle de la maison close, qui propose des performances alliant poésie, musique et arts plastiques. Depuis 2016, Samantha a intégré le projet Versopolis, sélectionnée par le Printemps des Poètes, pour partir en tournée dans plusieurs festivals européens.

Dimitri Porcu

Né en 1978 à Lyon, Dimitri Porcu se passionne très tôt pour le jazz, le free-jazz, les musiques improvisées, la poésie et le lien entre « paroles et musique ». En même temps que ces études musicales, il crée avec Marc Porcu, les spectacles Une île au loin et La Criée de l’aube. Il mène aujourd’hui de nombreux projets : Le Cri de l’aube en duo avec le musicien Lionel Martin ; L’Amer du Sud, Une tortue dans ma tête et Communes mesures, créés avec Thierry Renard ; Traversée-Traversata avec le compositeur et interprète italien Stefano Giaccone. Il se produit également avec la compagnie Du O des Branches dans le spectacle Feuillage, performance arborée. ll collabore à la création musicale de différents projets de la cie Les ArTpenteurs à Lyon : La clef des Langues, Le Café des Langues, Un Palais pour deux Langues

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