La gestion des espaces naturels protégés offre une illustration exemplaire des contradictions entre objectifs de conservation et objectifs de développement. Doit-on mettre sous cloche la nature ? Ou faire de la valorisation de la biodiversité un levier du développement territorial ? Comment préserver un équilibre entre biodiversité et activités humaines ?
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Philippe Bernardi, né à Hyères il y a 56 ans, pratique la plongée sous-marine depuis son adolescence.
En trente ans de pratique en tant que moniteur de plongée autour du Parc National de Port Cros, il a vu des changements environnementaux, des changements de consommation, les empreintes laissées.
Gérant d’un centre de plongée, conseiller municipal de Hyères et Métropolitain de Toulon Provence Méditerranée avec pour délégation le Tourisme, il a acquis une expérience et une expertise des usages dans le monde sous-marin et le milieu maritime.
Double vainqueur de la Route du Rhum, en 2006 et 2010, Roland Jourdain navigue depuis l’âge de 19 ans. Son expérience de la mer l’a très vite confronté aux enjeux liés à la préservation de notre planète. « L’océan est un peu le tapis qu’on soulève pour y cacher la poussière » aime-t-il à rappeler. Mais pour lui, inutile de se voiler la face. Il est urgent de modifier notre mode de vie pour préserver les richesses de la terre et continuer l’aventure humaine dans une dynamique positive. Sur le Vendée Globe, en 2009, alors qu’il vient de dé passer le cap Horn en deuxième position, son bateau heurte un mammifère marin. La coque est endommagée et la course compromise, mais voilà ce qu’en retient le skipper : « Je ne peux pas en vouloir à une baleine, elle est sur son territoire ». Toute sa philosophie est là : l’homme doit apprendre à œuvrer avec la na ture et non contre elle sinon il court à sa perte.
Anne-Laure Wuillai est née en 1987 à Versailles (Yvelines). Elle vit et travaille à Nice. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle est eprésentée par la galerie Eva Vautier et est artiste en résidence permanente à La Station, Nice.
« L’artiste traduit les fluctuations, les formes alternées de la glace, du liquide ou de la vapeur tout en désignant une totalité. La transparence se mesure à celle de la matière où elle se dépose. Le contenant et le contenu se croisent dans un jeu de miroir et la couleur s’y formule comme une simple hypothèse. Tout est saisi avec une précision extrême, dans un geste presque clinique. Rien ne vient perturber une recherche qui s’exerce toujours dans un équilibre fragile, dans un état précaire quand le moindre écart mettrait l’expérience en péril. […] Ces sculptures-objets arborent ainsi les signes, ou plutôt les stigmates d’une mer menacée. Cette eau, il s’agit de la recueillir, de la posséder, comme si à travers elle on s’emparait du monde. La réalité se confronte alors au rêve. Et c’est dans cette interstice que l’œuvre s’élabore. » Michel Gathier, (extrait) 2019
Photo © Anne-Laure Wuillai