N’en déplaise à Narcisse, les écrans sont devenus nos miroirs réfléchissants. Mais s’agit-il d’un miroir de la réalité ou d’un filtre déformant ? Faut-il s’inquiéter de les voir ainsi modeler nos identités ? Faut-il se réjouir de la diversité des représentations que les réseaux sociaux ont ouvert ? Telle Alice, allons voir derrière le miroir.
Elisabeth Eglem a fait une formation en Langues et Sociologie (Université Paris Ouest et Paris III Sorbonne Nouvelle), un Doctorat en Sciences de Gestion (ESCP-Europe) orienté Marketing et un Post-Doctorat au sein du Département d’Arts Numériques de l’Ecole de Communications et Arts (ECA), Université de São Paulo, Brésil. Elle est maître de conférence à l’Université Le Havre Normandie. Ses travaux de recherches concernent les comportements de consommation et communication en ligne, notamment sur les réseaux sociaux, et le rapport au corps et au bien-être.
Pauline Foulon, est un créatrice de contenus sur les internets depuis 2014 avec son compte instagram @lananasblonde. Autrefois salariée dans un laboratoire d’analyses médicales, elle exerce désormais son activité à temps plein et depuis peu elle forme également des professionnels de l’aire toulonnaise à Instagram. Elle travaille également sur un podcast qui sortira en septembre 2022 autour de la parentalité et de l’écologie.
Camille Laurens est une romancière française, agrégée de Lettres modernes. Elle a d’abord enseigné en Normandie, puis à partir de 1984, au Maroc, à Casablanca et dans les Classes préparatoires aux grandes écoles de Marrakech. Elle a vécu douze ans au Maroc, partageant son temps entre ses cours, l’animation d’un ciné-club, le théâtre (elle a interprété notamment l’Araminte des Fausses confidences de Marivaux) et l’écriture : ses trois premiers romans ont été écrits à Marrakech. Son premier livre, Index est publié en 1991 aux éditions POL. Il ouvre une tétralogie, dont les autres parties sont : Romance (1992), Les Travaux d’Hercule (1994) et L’Avenir (1998). Entre le troisième et le quatrième volet, survient le drame personnel qu’elle a vécu en 1995, avec la mort de son nouvel enfant. Cette douleur sera à l’origine de Philippe (1996). Elle reviendra également sur ce décès dans Cet absent-là (2004). En 2000, avec Dans ces bras-là, elle obtient le prix Femina et le prix Renaudot des lycéens. Son essai La petite danseuse de 14 ans (2017) reçoit le prix David de l’expertise et le prix Eve-Delacroix de l’Académie Française en 2018. Son roman L’Amour (2003) fait partie de la sélection des 100 romans qui ont le plus enthousiasmé Le Monde depuis 1944. Parallèlement à son entreprise romanesque, Camille Laurens poursuit un travail littéraire qui se veut avant tout textuel. C’est ainsi qu’elle publie d’abord Quelques-uns (1999), puis elle rassemble dans Le Grain des mots (2003) les textes de la chronique qu’elle a tenue pendant deux ans dans le journal L’Humanité. Enfin, Tissé par mille (2008), Prix Bourgogne de littérature 2008, reprend l’ensemble des émissions qu’elle a produites sur France Culture entre janvier 2005 et juillet 2006. Depuis septembre 2015, elle tient une chronique mensuelle dans Libération. Écrivaine, mais aussi danseuse, passionnée de danse contemporaine, Camille Laurens a co-écrit un spectacle avec la chorégraphe Joanne Leighton, L&L, en 2019. En 2019, Celle que vous croyez, roman paru en 2016, est adapté à l’écran par Safy Nebbou avec Juliette Binoche dans le rôle principal.