Un jeu mi-théâtral, mi-chorégraphié, une envoûtante atmosphère musicale et vocale, de magnétiques projections, et c’est tout un monde intérieur dans lequel nous emmène la rêveuse en maillot de bain.
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Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
Tenir un journal de piscine municipale, c’est un désir secret qu’Anne Brochet a réalisé entre la France et la Californie. Elle y a inventé une héroïne ordinaire et solitaire, Odile, pour qui nager, c’est ne pas couler. Elle est à présent célibataire, ses enfants volent de leurs propres ailes et sa mère a quitté ce monde. Le temps d’un été, chaque jour, pendant ses longueurs, ses gestes répétitifs et le contact de l’eau font doucement ressurgir des souvenirs, jaillir des sentiments, affleurer des sensations. Entre légèreté et profondeur, intimité et drôlerie, Odile et l’eau atteint un équilibre parfait pour évoquer les moments charnières de nos existences, ceux qui nous laissent penser que tout est derrière nous, alors qu’il y a encore tant devant…
Car au bout de ses allers-retours en immersion dans son passé, c’est une véritable renaissance qui attend l’attachante Odile.
Texte, conception et interprétation Anne Brochet
Collaboration artistique et chorégraphie Joëlle Bouvier
Collaboration artistique Elsa Imbert
Scénographie Zoé Pautet
Lumière Philippe Berthomé
Vidéo et son Pierre-Alain Giraud
Costumes Anne Autran
Régie générale et lumière Louisa Mercier
Le décor a été réalisé dans les ateliers du Théâtre Gérard Philippe, sous la direction de François Sallé.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Production Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis / Théâtre National de Strasbourg / MC2: Maison de la Culture de Grenoble, scène nationale
Photos © Pierre-Alain Giraud (1 et 2) et © Vincent Warin (couverture, 3 et 4)
Texte © Mélanie Drouère
Lumineuse, discrètement décalée, la comédienne habite la scène, insuffle à son personnage un peu de sa douce folie et livre une interprétation toute en légèreté contenue. Portant à bout de bras, de palmes, ce petit objet théâtral sans prétention, Anne Brochet signe un premier seul-en-scène à son image, un peu hors du temps, mais tellement, réjouissant, rafraîchissant ! L’Œil d’Olivier
Anne Brochet écrit et joue un seule en scène sensible et drôle, Odile et l’eau : on entre dans l’intériorité d’une femme. France Culture
Anne Brochet est actrice, réalisatrice et écrivaine. Elle fait ses débuts au théâtre dans La Hobereaute (1986) de Jacques Audiberti, puis joue notamment sous la direction d’Arthur Nauzyciel dans L’Image (2006), de Lambert Wilson pour La Fausse Suivante de Marivaux (2010) et de Pascal Rambert pour Architecture, créé au Festival d’Avignon 2019 et présenté en ouverture de saison 2020-2021 au Théâtre National de Bretagne. En 2022, elle joue dans le nouveau spectacle d’Arnaud Meunier, Tout mon amour de Laurent Mauvignier ainsi que dans son seule-en-scène, Odile et l’eau.
Au cinéma, elle tourne avec Claude Chabrol dans Masques (1987 ; nomination au César du meilleur espoir féminin) ; avec Jean-Paul Rappeneau dans Cyrano de Bergerac (1990, nomination au César
de la meilleure actrice) ; mais aussi avec Alain Corneau dans Tous les matins du monde (1991, César du meilleur second rôle féminin).
En parallèle de ses activités de comédienne, Anne Brochet publie aux éditions du Seuil : Si petites devant ta face (2001) ; Trajet d’une amoureuse éconduite (2005) ; La Fortune de l’homme et autres nouvelles (2007) ; Le Grain amer (2015). Son dernier roman La Fille et le rouge est paru en 2019 aux éditions Grasset. Par ailleurs, elle réalise en 2013 Brochet comme le poisson, un documentaire diffusé sur Arte et elle est actuellement en montage de son deuxième film : La Mouette et le chien.
Joëlle Bouvier crée en 1980, avec la complicité de Régis Obadia, la compagnie L’Esquisse. Entre 1986 et 2003, elle dirigera successivement le Centre Chorégraphique National du Havre (1986-1992), puis le Centre National de Danse Contemporaine, à Angers (1992-2003).
En 2003, la collaboration artistique avec Régis Obadia prend fin. À partir de cette date, elle quitte le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers et crée régulièrement des spectacles pour
des grandes compagnies de ballets en France et à l’international (Nancy, Genève, Basel, Séoul, Sao Paulo…).
Parallèlement à son travail de chorégraphe, elle réalise plusieurs courts-métrages et divers clips vidéo. Elle a reçu une Victoire de la musique pour sa réalisation du clip vidéo de Casser la voix de
Patrick Bruel. En 2015, elle a reçu le grand prix de la critique pour sa création Tristan et Isolde. Salue pour moi le monde !, sur la musique de Richard Wagner, et a été promue au grade d’officier dans l’ordre des Arts et Lettres.