ON DIRAIT QU'ON A VECU
Théâtre

On dirait qu'on a vécu

Thomas Astegiano

Louis-Emmanuel Blanc

Ils sont deux et s’expriment différemment. L’un (Louis-Emmanuel) dit le brut et le matériel, l’autre (Thomas) dit le décalé, le poétique, l’interprété. L’un veut dire le vrai, l’autre veut inventer. C’est la confrontation de deux langages, deux vérités, deux existences dans l’espace presque vide d’un plateau de théâtre. D’un côté la matière, de l’autre l’esprit. Ils doivent se réconcilier s’ils veulent que de leur désaccord émerge un accord. Il faudra passer par de nécessaires nuances.

ON DIRAIT QU'ON A VECU
ON DIRAIT QU'ON A VECU
ON DIRAIT QU'ON A VECU
Lieu
  • Châteauvallon
  • Studios du Baou
Accessibilité
  • Pour toutes et tous
    • dès 14 ans
  • Dates Durée 1h10
  • mardi 16 mai 2023 20:00
  • mercredi 17 mai 2023 20:00
Tarif B
  • Plein tarif 24 €
  • Tarif préférentiel 19 €
  • Tarif avec la Carte Encore 19 €
  • Tarif formule 3 spectacles et + 18 €
  • Tarif formule 10 spectacles et + 16 €
  • Tarif demandeur d'emploi 16 €
  • Tarif jeune (- de 30 ans et étudiants) 11 €
  • Tarif solidaire 5 €
Informations pratiques

Deux hommes parlent. Ils sont deux parce que c’est à deux qu’on se bat, qu’on se déchire, qu’on se retrouve. Chacun a son style bien à lui. Il y en a un troisième qui survient parfois, le régisseur, qui ajoute son grain de sel et sa distance, la dérision et le rire. Les corps se mettent en mouvement, les accords d’une guitare amènent à un autre niveau de compréhension, plus proche des sens que de l’intellect. Ils se battent, ils se déchirent, et une autre voix/voie émerge des interstices de leur désaccord. Combat de mots, combat d’égos, il faut avoir le courage de se dépouiller, de remettre en cause les socles de son identité pour avancer, pour trouver un « ensemble » qui dépasse le chacun pour soi. Dans ce parcours, ils vont lâcher prise sans vouloir à tout prix amener l’autre à sa vérité. Ils accepteront d’être déstabilisés et verront leurs fondations vaciller. Pour Manu et Thomas, c’est une odyssée qui va de la confrontation à la réconciliation. Et finalement, met en scène ce qu’est la fraternité.

Texte et interprétation Thomas Astegiano et Louis-Emmanuel Blanc
Mise en scène et création lumière Victor Lassus

Production Compagnie L’Étreinte

Photo de couverture et photo 2 © DR
Photos 3 et 4 © Marie-Eve
Texte © François Rodinson

Louis-Emmanuel Blanc et Thomas Astegiano de la Cie de l’Étreinte se sont amusés dans ce spectacle original. Le premier aime le réel, le concret, l’humour, l’auto-dérision. À la manière des nouveaux stand-ups, à travers moult anecdotes, il narre ses expériences. Thomas Astegiano lui est un poète, il lui faut sublimer le verbe, révéler le monde, titiller l’imaginaire, sortir de l’ordinaire. Sous le regard effaré et dépasser de leur régisseur-acteur, Victor Lassus, dans un duel intelligemment orchestré, les deux comédiens vont résoudre leurs désaccords en s’accordant sur une chose, quelle que soit la manière : Se raconter est toujours une mise à nu. L’Œil d’Olivier

Cette pièce parle de théâtre avec deux comédiens sur scène aux visions différentes, l’un privilégiant la vérité brute et l’autre une plus romancée. Une création innovante, superbement interprétée qui ne laisse pas indifférent. Var Matin

Thomas Astegiano

Musicien autodidacte, Thomas écrit des chansons et des textes depuis l’adolescence. La musique le mène au théâtre, qu’il pratique en même temps que des études de langue. Ainsi, il multiplie les expériences, ateliers et stages dans toutes les disciplines : théâtre, cinéma, clown. Il a notamment travaillé avec Thierry Belnet, Lazare, Jacques Maury, Erwan David. Sous le regard de Philip Segura, il écrit et interprète son premier spectacle : Un voyage de Gritcha. Il le jouera à plusieurs reprises, auprès de publics variés, toujours enthousiastes.

Depuis de nombreuses années, Thomas se produit régulièrement dans la région. Ses concerts mêlent écrits personnels, poésies et textes mis en musique. Il s’est notamment approprié la poésie forte d’Erri de Luca. Sa rencontre avec Louis-Emmanuel Blanc lui fait découvrir les mots d’un autre poète : Attila Jozsef. Il rejoint dès le début la création de Poésie pour tous. Le spectacle lui permet d’utiliser son savoir-faire : écriture, jeu et musique (guitare et piano).

Louis-Emmanuel Blanc

Louis-Emmanuel Blanc, comédien, a été formé au Conservatoire d’art dramatique de Toulon sous la direction d’Alain Terrat. Il y reste quatre années et pratique également le chant choral avec Christophe Bernolin, la danse contemporaine avec Maria Fendley et les claquettes avec Dominique Espenel. Au théâtre, il a été dirigé par Panchika Vellez, Guillaume Cantillon, Xavier Heredia, Alexandre Dufour ou Frédéric Grosche sur des auteurs tels que Topor, Arrabal, Süskind, Renaude, Apollinaire, Jozsef, Giono, Vian, Horovitz et Badea.

Depuis 2011, il joue régulièrement Témoignage d’un professeur de théâtre en prison, seul en scène tiré de ses années d’intervention en Centre Pénitentiaire. En 2012 et 2013, il a joué dans La photo de papa de Stephan Wojtowicz. En Avril 2014, il met en scène son premier spectacle : Days of nothing de Fabrice Melquiot. Il réitère l’expérience de l’écriture de plateau et de la création collective avec On dirait qu’on a vécu. Parallèlement, il joue et met en espace Poésie pour tous, spectacle poétique et musical tiré des poèmes d’Attila Jozsef, immense auteur Hongrois. Il jouera Orgon et Mme Pernelle dans Tartuffe, mis en scène par Sarah Lamour en 2018.

Il fait partie des Jeunes talents Cannes de l’ADAMI. Au cinéma et à la télévision il a joué entre autres sous la direction de Cédric Jimenez, Thomas Salvador, Laurent Teyssier, Jean-Christophe Delpias, Christian Vincent et Laurent Perreau. Il a récemment tourné dans Un sac de billes, ainsi que dans les séries Résistances, Falco et Caïn.