Créé à Florence pour l’ouverture du 84e Festival del Maggio Musicale, cet opéra nous entraîne avec Orphée dans les Enfers à la recherche de son grand amour décédé, Eurydice. Dans l’opéra de Gluck, la fin est heureuse grâce à un troisième personnage, Amour. Pierre Audi, immense metteur en scène d’opéras et directeur du Festival d’Aix-en-Provence, met en lumière toute la modernité de l’œuvre. L’amour se nourrit de liberté et de créativité, il n’est pas binaire et il dépasse les questions de genre.
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Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
Dans la version française, réalisée pour l’Opéra de Paris en 1774, Gluck réalise une œuvre magistrale dans la lignée de Lully et Rameau. Avec son avant-dernier ouvrage lyrique, il abandonne les ornementations de l’opéra italien. En redonnant toute sa place au texte, le compositeur cherche à exprimer la vérité des sentiments humains. Par son exigence de la déclamation française, Gluck a ouvert la voie au grand opéra à la française.
Opéra en trois actes de Christoph Willibald Gluck
Livret de Pierre-Louis Moline
d’après Ranieri de’Calzabigi
Direction musicale Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène Pierre Audi
Chorégraphie Arno Schuitemaker
Avec Michele Angelini (Orphée), Hélène Carpentier (Eurydice), Emy Gazeilles (Amour), l’Orchestre de l’Opéra de Toulon et l’Ensemble Vox 21
Décors et lumières Jean Kalman
Costumes Haider Ackermann
Réalisation des lumières Valerio Tiberi
Vidéo Gilbert Nouno
Production Maggio Musicale Fiorentino
Photos © Michele Monasta
Texte © DR