Sur une envoûtante musique electro, Bruno Pradet met en scène un groupe de 7 danseurs reliés par une intense pulsation. Sans machine, sans décor, sans aucun accessoire, la seule mécanique visible est celle des corps.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Mardi 30 janvier 2024 — 19h10
Nouveau : vous pouvez réserver votre navette directement en réservant votre place.
Réservation conseillée et possible jusqu’à la veille du spectacle par téléphone au 09 800 840 40
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Reliés par une vitalité commune, ils forment un groupe à l’unisson, porté par une partition musicale qui résonne plus qu’elle ne raisonne. Sur une musique hypnotique, ponctuée de revigorantes fanfares, cette tribu fait preuve d’une formidable cohésion. Elle nous offre une danse synchronisée, à la précision millimétrée. Lancés à toute allure ou bien au ralenti à l’extrême, les interprètes se font le miroir de notre quotidien. Ils rient, s’aiment, s’affrontent et se réconcilient.
Chorégraphie Bruno Pradet
Avec Christophe Brombin, Céline Debyser, Joël-Elisée Konan, Jules Leduc, Claire Vuillemin, Loriane Wagner et Bi-Jia Yang
Création sonore Yoann Sanson
Musique Nicolas Barrot, Gioachino Rossini, le carnaval de Dunkerque…
Création lumière Vincent Toppino
Costumes Laurence Alquier et Rozenn Lamand
Production Compagnie Vilcanota
Soutiens et accueils en résidence Théâtre d’Auxerre / Théâtre des 3 ponts à Castelnaudary / Espace culturel de Ferrals les Corbières / Chai du Terral à Saint Jean de Védas / le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque / CCN de Roubaix / Le Gymnase – CDC de Roubaix / service culturel de Wambrechies / la salle 3-Cie Hors Commerce à Montpellier / Danse Création à Marcq-en-Barœul / Hop, résidence départementale, coordonnée par Arts Vivants 11 et soutenue par le Département de l’Aude, la DRAC et la région Occitanie, Réseau en Scène
Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM.
Photos © Alain Scherer
Texte © Vanessa Asse
Bruno Pradet invente dans cette pièce un univers sans machine ni décor, sans aucun accessoire, où la seule mécanique visible est celle des corps. Les corps de ces hommes et de ces femmes sont reliés par une indéfectible pulsation commune. Ils forment un groupe compact dont la géographie intérieure n’a de cesse de se décomposer pour se reformer l’instant d’après. Une image chasse l’autre, avant d’être elle-même effacée dans un processus kaléidoscopique évoquant un monde bouleversé par les secousses de cœurs aux abois, un monde qui tourne en rond, comme ces lumières brillantes, projetées sur la scène, entrainant le chœur dans un tourbillon vertigineux à l’image d’un système planétaire qui aurait perdu la raison. People What People? est construite comme une partition musicale, qui résonne plus qu’elle ne raisonne. Sur une envoûtante musique électro ponctuée de revigorantes fanfares tenant tout à la fois de la fête de village ou de vagues réminiscences de fanfares militaires, la danse de cette petite communauté de gens à la précision millimétrique nous dit des choses fortes dans une fulgurance que peinent parfois à trouver les mots.
People what people? est faite par des gens, qui sont ce que nous sommes. Toutes sortes de gens, qui font ce que nous nous faisons tout le temps : rire, aimer, s’affronter et se réconcilier. Vivre.
Leur danse dit toute la douleur et la violence du monde. Magistral. La Provence
C’est fabuleusement beau, on sent un immense travail du chorégraphe et de ses sept danseurs, une recherche jusqu’au plus petit détail. La salle applaudit longuement, et c’est amplement mérité. Dansomanie
Un voyage sonore et visuel d’une heure qui ne faiblit jamais. L’art Vues
Un ballet étourdissant dont les interprètes ne cessent de se mouvoir que pour reprendre leur souffle, hurler à l’unisson avant de reprendre leur course folle jusqu’à l’épuisement… Impressionnant.
Le Télégramme