Pour la clôture du Festival d’été de Châteauvallon, nous vous proposons une soirée Crépuscule en deux parties. Un spectacle de cirque avec la compagnie La Mondiale générale et un voyage musical à la tombée de la nuit avec Djéké Isaac Koffi.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Mardi 23 juillet 2024 — 18h10
Réservation conseillée et possible jusqu’à la veille du spectacle par téléphone au 09 800 840 40
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Deux hommes en équilibre s’agrippant l’un à l’autre pour ne pas vaciller, une preneuse de son, vingt radios réparties dans le public, et des spectateurs qui retiennent leur souffle. Avec Rapprochons-nous, la compagnie circassienne La Mondiale générale réussit un coup de maître : celui de transformer chacune de ses représentations en un moment unique.
Perchés sur une poutre en bois trop petite pour eux, deux équilibristes se chuchotent mille choses, sur la vie, sur l’avenir, sur des conseils de cuisine. Au fil de leur discussion, la tension se fait de plus en plus sentir, quand surgit une preneuse de son.
Grâce à elle, tout nous devient audible : les mots pleins d’humour échangés entre les deux artistes, mais également le frottement de leurs vêtements, leurs respirations, leurs efforts pour ne pas flancher.
Les minutes sont comptées et s’étirent lentement. Leur performance se voit et s’entend. Le décalage entre leur conversation et leur corps crispés est à la fois absurde et comique.
Tiendront-ils jusqu’au bout ? Qu’importe, car pour notre duo d’équilibristes, l’essentiel est de se donner du temps.
Confortablement installés vous serez encouragés à fermer les yeux pour vivre une expérience sensorielle et musicale originale. Emportés par les mélodies d’une basse, laissez votre imagination vous guider dans un univers d’émotions, loin du stress et des urgences du quotidien. Un lieu où les rêves s’épanouissent.
C’est à l’Altiplano, à la lumière du crépuscule qu’Isaac Koffi, bassiste ivoirien, vous invite à écouter ses compositions. Elles explorent son héritage culturel africain, mêlant habilement tradition et modernité. Jouant avec deux basses et un udu, instrument de percussion traditionnel en terre cuite, il crée des textures qui évoquent des sons ancestraux de villages africains.
Pour enrichir cette palette sonore d’une dimension universelle, des samples issus de cultures diverses sont insérés en direct dans les morceaux par un processus de superposition de piste. Le spectateur est alors témoin du processus créatif.
Cette performance vous plonge dans une expérience immersive, une invitation au voyage. Car ce spectacle n’est pas seulement un concert, c’est un moment de connexion profonde avec soi, une parenthèse enchantée.
Durée estimée 30 min
Avec Alexandre Denis, Frédéric Arsenault et Rebecca Chamouillet
Création sonore Julien Vadet
Lumière Christophe Bruyas
Préparation technique Vincent Noël
Regards extérieurs Édith Amsellem et Claudine Charreyre
Construction Timothé Van Der Steen
Production La Mondiale générale
Coproduction Théâtre d’Arles – scène conventionnée d’intérêt national – art et création – nouvelles écritures / Théâtre Massalia – scène conventionnée d’intérêt national Art, Enfance et Jeunesse / Archaos – Pôle National Cirque Méditerranée.
Soutiens L’Usine Cayre – Compagnie Aléas / Mairie de Cenne Monestiés.
Avec l’aide de la DRAC PACA, la DGCA et la Ville d’Arles.
La Mondiale générale est conventionnée par la DRAC PACA
Photos principale, 2 & 3 © Kalimba
Texte © Vanessa Asse
Durée estimée 40 min
Composition et interprétation Djéké Isaac Koffi
Photo 1 © DR
La Mondiale générale est née en novembre 2012 sur l’impulsion de quatre individus. Un technicien : Timothé Van Der Steen, un artiste : Alexandre Denis, une administratrice : Pernette Bénard et une chargée de production : Mélanie Vadet. Leurs créations s’articulent autour du cirque d’abord, mais aussi de manière transversale avec les arts plastiques, le théâtre acrobatique, et la création sonore. Leur travail sur les différents rapports physiques et émotionnels liés à l’équilibre tendent vers des propositions les moins impératives possibles. Le but étant de mettre « celui qui regarde » au cœur de nos préoccupations. En partant de constats simples et pragmatiques, nous avons mis nos corps en situation, sans recherche de dénouements. La proposition doit venir de nous mais la résolution est faite ensemble.
Natif de la Côte d’Ivoire, l’odyssée musicale de Djéké Isaac Koffi commence à vingt-cinq ans lorsqu’il s’essai à la basse. Emporté par une passion débordante pour cet instrument, il rompt avec son quotidien, quitte son pays et s’installe au Burkina Faso, se dédiant alors corps et âme à son art.
Les débuts de sa carrière en tant que bassiste sont fortement influencés par le reggae, grâce à sa collaboration avec le chanteur King Faya. Après une période difficile dans un pays étranger, sa virtuosité lui permet de se faire repérer, et il collabore alors avec des talents burkinabais reconnus tels qu’Awa Melone, Zêdess, Dicko fils, parmi tant d’autres.
En 2016, il intègre le groupe de musique mandingue Ibrahim Keita et les Nankama avec qui il fait une tournée en France. Il y rencontre Jeanne Mathis qui lui propose d’écrire la musique de son spectacle Apoptose ou la chute des feuilles en automne. Dès lors, une collaboration se crée entre les deux artistes, et Isaac intègre la Compagnie Kairos. Il signe les bandes-son de chacune de ses créations et participe au travail de sensibilisation notamment avec les résidences Rouvrir le monde.
Installé en France, il perfectionne sa pratique musicale au Conservatoire de TPM, en section jazz. Il intègre également le groupe Yele avec qui il sillonne les scènes du monde avant de créer son propre groupe, Abi Afrobeat, pour jouer ses propres compositions. En quête de nouveaux horizons musicaux, il monte en 2023 N’guni, voyage musical en terres africaines, un concert solo propice à la méditation.
Ces dernières années, il a également élargi ses compétences en apprenant le bruitage pour la scène. Cette nouvelle pratique lui a servi lors d’interventions dans des zones prioritaires autour de thèmes sur la nature ou encore en EHPAD pour un travail de mémoire à partir de bruitages et d’archives sonores.
Son univers musical est un savant mélange de traditions et d’innovations, créant une harmonie qui le distingue. Une fusion des styles qui fait écho à son propre voyage, entre l’Afrique et l’Europe.