Réalisatrice et actrice de cinéma renommée, Nicole Garcia revient ici à ses premières amours, la scène et les grands textes, et nous bouleverse.
Elle est professeure de français dans un lycée de Royan et elle rentre chez elle. Dans la cage d’escalier, elle sent une présence. Elle s’arrête, pétrifiée. Ils sont là, devant sa porte, elle les devine, elle les perçoit. Ils sont là et ils l’attendent. Eux, ce sont les parents de Daniella, qui fut son élève. Daniella s’est suicidée, elle s’est défenestrée. Durant cette interruption du temps que l’esprit dilate, elle revoit Daniella. Elle l’aimait beaucoup. Vraiment. Et plus encore. Ça ne s’explique pas, elle n’est pas responsable. Elle voudrait ne rien leur dire et pourtant elle leur parle. Daniella, celle qui n’est plus là, les réunit. La mort de Daniella est ce lien mystérieux, terrible, qui les relie. Son esprit s’envole de Royan à Oran où elle-même a été élevée…Marie NDiaye, grande ciseleuse de mots, explore la force de vivre, l’intimité du courage. Entre conte et fait divers, comme une prière profane pour Daniella, pour la paix.
Texte Marie NDiaye
Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia
Avec Nicole Garcia
Décor Jacques Gabel
Lumières Dominique Bruguière assistée
de Pierre Gaillardot
Son Sébastien Trouvé
Collaboration artistique Caroline Gonce
et Sandra Choquet
Collaboration au jeu Vincent Deslandres
Costumes Camille Janbon
Production Les Visiteurs du Soir /Compagnie Ariètis 2
Coproduction Festival d’Avignon / Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur / La Criée, Théâtre national de Marseille / Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne / Théâtre de la Ville, Paris / La Comète – scène nationale de Châlons-en-Champagne / La Maison Nevers – Scène conventionnée Arts en territoires en préfiguration / Théâtre de Villefranche-sur-Saône, Scène conventionnée art et création
Soutien à la résidence La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée / Espace Michel Simon – Noisy-le-Grand
Photo de couverture © Carole Bellaiche
Photo du diaporama © Jean-Louis Fernandez / Théâtre de laVille, Paris
Texte © François Rodinson