Instrument populaire depuis le XIIIe siècle, la guitare classique continue de faire école, notamment du côté des interprètes féminines. La scène partagée par Sandrine Luigi et Gaëlle Solal, en prélude à cette Nuit de la Guitare, illustre d’éclatante manière ce renouveau musical.
Mercredi 22 juin – 18h10
Réservation conseillée et possible jusqu’à la veille du spectacle par téléphone au 09 800 840 40
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Juan Carmona, directeur artistique de la Nuit de la Guitare, a tenu à mettre en avant deux jeunes femmes, étoiles montantes de la guitare classique : Sandrine Luigi et Gaëlle Solal. La première est originaire de Corse, la seconde de Marseille, toutes deux sont diplômées du Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Lauréates de concours internationaux, après s’être longtemps consacrées à l’enseignement, elles privilégient aujourd’hui leur carrière solo. Chacune à sa manière envisage ses concerts comme des spectacles à part entière. L’originalité de leur approche se retrouve dans les enregistrements qu’elles ont réalisés.
Dans Polaris, en 2018, Sandrine Luigi reprend des compositions de grands maîtres de la guitare qu’elle mêle à des arrangements personnels d’airs traditionnels corses.
De son côté, avec Tuhu, sorti en 2020, Gaëlle Solal a conçu un album autour de la figure de Villa-Lobos, combinant musique populaire brésilienne et répertoire classique. Elle est aussi la fondatrice de Guitar’Elles, une association qui se bat pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare.
Dans ce milieu presque exclusivement masculin Sandrine Luigi et Gaëlle Solal ont tracé leurs voies singulières et se sont imposées par leur talent comme elles en feront la démonstration dans les hauteurs de l’Altiplano.
Photos Gaëlle Solal © Romain Chambodut
Photo Sandrine Luigi © DR
Texte © Frédéric Mari