La rupture amoureuse peut être joyeuse. Samuel Achache le prouve dans cette pièce musicale totalement déjantée. Présentée au Festival d’Avignon 2022, elle a fait chavirer le public, entre rires et larmes.
Avec la Carte Châteauvallon-Liberté, votre 6ème place de spectacle est offerte !
Mardi 20 février 2024 — 19h40
Mercredi 21 février 2024 — 19h10
Nouveau : vous pouvez réserver votre navette directement en réservant votre place.
Réservation conseillée et possible jusqu’à la veille du spectacle par téléphone au 09 800 840 40
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Sans tambour est l’histoire d’un effondrement qui arrive sans crier gare. Elle, en blouson jacquard, rêve de réenchanter leur quotidien. Lui, en jogging bleu et gants ménagers, est bloqué sur les difficultés de la vie. « Je te parle d’amour, et tu me parles de siphon! » Dans ce couple, rien ne va plus. Tout comme leur maison qui s’effondre au gré de leurs disputes. Les tableaux s’enchaînent, parfois sketches, parfois saynètes, parfois numéros de cirque ou de cabaret. Acteurs, chanteurs et musiciens reviennent sur cette relation faite de quiproquos, de gags absurdes et d’adultères. Le tout savamment rythmé sur les Lieder de Schumann, une musique romantique en total décalage avec la situation. En un mot, c’est irrésistible !
Mise en scène Samuel Achache
Direction musicale Florent Hubert
Arrangements collectifs à partir de lieder de Schumann tirés de Liederkreiss op.39, Frauenliebe und Leben Op.42, Myrthen op. 25,Dichterliebe op 48, Liederkreiss op.24
Compositions de Antonin-Tri Hoang, Florent Hubert et Eve Risser
Scénographie Lisa Navarro
Costume Pauline Kieffer
Lumières César Godefroy
Collaboration à la dramaturgie Sarah Le Picard, Lucile Rose
Assistante Costumes et accessoires Eloïse Simonis
De et avec Lionel Dray, Myrtille Hetzel, Antonin- Tri Hoang, Florent Hubert, Sébastien Innocenti, Sarah Le Picard, Léo-Antonin Lutinier, Agathe Peyrat et Eve Risser
Régisseur général et plateau Serge Ugolini
Régisseuse plateau Igor Landron
Régisseur lumières César Godefroy
À Gérard Lutinier
Production Centre International de Créations Théâtrales – Théâtre des Bouffes du Nord & La Sourde
Coproduction Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National / Théâtre National de Nice / Les Théâtres de la ville de Luxembourg / Théâtre de Caen / Le Quartz, Scène nationale de Brest / Festival d’Avignon / Points communs nouvelle scène nationale Cergy-Pontoise – Val d’Oise / Festival Dei Due Mondi – Spoleto / Opéra national de Lorraine / Festival d’Automne à Paris / Le Parvis – Scène nationale Tarbes Pyrénées / Théâtre + Cinéma Scène Nationale Grand Narbonne / Le Grand R – Scène Nationale de La Roche-sur-Yon / Cercle des partenaires
Avec le soutien du Centre national de la musique
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium, de la Fondation Royaumont et du Centre d’Art et de Culture de Meudon
Avec le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium, de la Fondation Royaumont et du Centre d’Art et de Culture de Meudon
En français
Création le 1er juin 2022 au Théâtre National de Nice
En tournée en 22/23 et 23/24
Photos © Jean-Louis Fernandez
Texte © Vanessa Asse
Accompagné à la direction musicale par Florent Hubert et par une partie de ses collaborateurs, Samuel Achache revient à une forme très musicale qui part du Lied comme forme intime pour travailler sur l’ensemble, en le faisant porter par plusieurs voix. Les lieder sont des miniatures. Là où la symphonie est un développement, une image totalisante du monde et de la pensée, la forme Lied travaille le fragment, la plongée dans des images ultra subjectives, profondes mais fugaces. Comme des éclats. Si les lieder sont des fragments, nous travaillons à partir de fragments de fragments. Le rapport que chacun des protagonistes entretiendra à la musique sera aussi au centre de l’action : s’ils doivent avoir comme moyen d’expression la musique ou le chant quand les mots ne suffiront plus, chacun aura une façon de se frotter, de tisser, de construire sa toile avec elle.
Servi par une distribution impeccable […], le spectacle assume la simplicité, déconcertante parfois, d’un burlesque de cirque. […] La veine comique fonctionne à plein, et au-delà de son efficacité certaine, distille sur scène la mélancolie propre à la clownerie. Libération
Samuel Achache […] ne cesse d’inventer de nouveaux rapports entre théâtre et musique, avec une liberté, une grâce et un humour réjouissants. Réjouissante, pour ne pas dire jouissive, sa dernière création l’est. Le Monde
Un spectacle aussi drôle que mélancolique, porté par des comédiens et des musiciens en totale osmose. Les Echos
Un bijou de fantaisie musicale et théâtrale […]. Samuel Achache enchante avec cette pièce hilarante tout en étant pleine de nostalgie, emplie d’une douce folie et de dérapages contrôlés, une pièce hyperréaliste, très humaine et tendre, où la musique est omniprésente. La Libre Belgique
Samuel Achache se forme au Conservatoire du Ve arrondissement avec Bruno Wacrenier puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. En 2013, il co-met en scène avec Jeanne Candel Le Crocodile trompeur/Didon et Enée, théâtre-opéra d’après Henry Purcell, récompensé du Molière du spectacle musical. En 2015, il met en scène Fugue, présenté au Festival d’Avignon. Il renouvelle sa collaboration avec Jeanne Candel pour Orfeo/Je suis mort en Arcadi ainsi que pour La Chute de la maison avec le Festival d’Automne. En 2018, il crée Chewing gum Silence avec Antonin Tri Hoang avec le Festival d’Automne, Songs avec l’Ensemble Correspondance – Sébastien Daucé. En 2019, la compagnie la vie brève prend la direction du Théâtre de l’Aquarium. En 2020 il met en scène au théâtre de l’Aquarium Original d’après une copie perdue conçu avec Marion Bois et Antonin Tri Hoang.