Mots aiguisés comme des lames, phrases uppercuts et anathèmes cinglants, deux sœurs s’affrontent sur scène comme s’il s’agissait d’un ring. Théâtre de parole incandescente, corps-à-corps à cœur, Pascal Rambert orchestre le duel de deux actrices majestueuses : Marina Hands et Audrey Bonnet. Une déflagration.
dès 15 ans
Départ Place de la Liberté – Toulon à 19h20
Retour 20 mn après la fin du spectacle
Leur mère est décédée et Marina n’a pas prévenu sa sœur Audrey. Celle-ci en veut à mort à Marina. De ce premier reproche, d’autres vont naître et se répercuter, des vannes s’ouvrir, des rancœurs auparavant tues, déborder.
Écrite pour Marina Hands et Audrey Bonnet, deux comédiennes avec qui Pascal Rambert a déjà travaillé à plusieurs reprises, la pièce va au bout du bout d’une confrontation qui ne connaît pas de limites, où le calme qui revient annonce de nouvelles tempêtes. Tous les coups sont permis mais avec une seule arme : le langage.
Si proches, ces sœurs se connaissent intimement, elles savent où appuyer pour que ça fasse le plus mal possible, comment enfoncer le couteau dans les plaies mal cicatrisées de l’enfance et de l’adolescence. Rien de sombre pourtant, sur un plateau comme une page blanche, des chaises de plastique de toutes les couleurs forment un joyeux terrain de jeu pour deux géantes à la brutalité mythologique.
Texte, mise en scène, installation Pascal Rambert
Avec Audrey Bonnet et Marina Hands, pensionnaire de la Comédie-Française
Costumes Anaïs Romand
Assistante à la mise en scène Pauline Roussille
Régie générale Alessandra Calabi Régie lumière Thierry Morin
Direction de production
Pauline Roussille
Administration de production Juliette Malot
Coordination, Logistique
Sabine Aznar
Production déléguée
structure production
Coproduction
Bonlieu Scène Nationale d’Annecy
Création à Bonlieu SN Annecy
Le 6 novembre 2018
Le texte Sœurs ( Marina & Audrey ) est publié aux éditions
Les Solitaires Intempestifs
Photos de présentation, galerie n°3 et n°4 © Jean Louis Fernandez
Photos galerie n°1, n°2 et n°5 © Pauline Roussille
Texte © François Rodinson