Prodige sud-africaine, Dada Masilo a un style reconnaissable entre tous, bousculant les codes des grands ballets. Après nous avoir marqués avec sa relecture de Carmen, elle revient avec The Sacrifice, librement inspiré du Sacre du Printemps de Pina Bausch.
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Tarif spécial à 4 € de 19h à 2h les soirs de représentation au parking Q-Park Liberté, place de la Liberté en réservant ici.
À travers l’histoire d’une jeune fille sacrifiée pour saluer l’arrivée du printemps et la régénération de la terre, Dada Masilo et sa troupe font se rencontrer pas de danse contemporains et tswanais, rites collectifs et désirs sacrificiels sur une musique live et avec l’incroyable voix de la chanteuse Ann Masina. Dans leur ballet moderne, elles donnent à voir une partition frénétique. Une manière d’interroger la notion de sacrifice humain et le mal que se font les hommes au nom des traditions.
Librement inspiré du Sacre du Printemps de Pina Bausch
Chorégraphie Dada Masilo
Avec Dada Masilo, Lehlohonolo Madise, Refiloe Mogoje, Thandiwe Mqokeli, Eutychia Rakaki, Leorate Dibatana, Lwando Dutyulwa, Thuso Lobeko, Songezo Mcilizeli, Steven Mokone et Tshepo Zasekhaya
Musique Ann Masina, Leroy Mapholo, Mpho Mothiba et Nathi Shongwe
Compositeur Ann Masina, Leroy Mapholo, Tlale Makhene et Nathi Shongwe
Costumes David Hutt
Lumières et projections Suzette le Sueur
Son Tebogo Moloto
Assistanat à la production Thabiso Tshabalala
Production Quartenaire et The Dance Factory (Johannesburg)
Coproducteur The Prince Claus Fund Next Generation Award 2018 (Netherlands) / The Joyce Theatre Foundation’s Stephen and Cathy Weinroth Fund for New Work (USA)
Avec le soutien de Buhnen Koln-Tanz Koln (Germany) / Ruhrfestspiele Recklinghausen GmbH (Germany) / RomaEuropa (Italy) / Maison de la Danse, Lyon (France) / La Villette, Paris (France).
Photos © John Hogg
Texte © Vanessa Asse
Dada Masilo a toujours été fascinée par l’étude des formes chorégraphiques inhabituelles et la fusion de ces vocabulaires avec la danse contemporaine ou la danse classique pour créer un nouveau langage. Avec The Sacrifice, elle et les danseurs s’engagent dans l’étude de la danse tswana. Pas seulement la danse, mais aussi les rituels. La forme chorégraphique est originaire du Botswana et est unique, rythmique et expressive; elle est parfois utilisée pour raconter des histoires et soigner.
« Lorsque j’étudiais à P.A.R.T.S. (l’école Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles, j’ai eu le privilège d’apprendre une petite partie du Sacre du Printemps de Pina Bausch. J’étais intriguée par les rythmes complexes de la musique de Stravinsky. Je suis une grande amatrice des rythmes exigeants. Avec toute ma formation en danse, jusqu’à présent, je n’avais jamais étudié le mouvement tswana, qui est en fait la culture de mon héritage. Alors, en créant The Sacrifice, j’ai voulu explorer les rituels, ce que la notion de sacrifice voulait dire pour le peuple tswana et ce qu’il veut dire aujourd’hui. Le récit est très important pour moi. Je veux créer une histoire qui soit plus profonde qu’une jeune femme élue qui danse jusqu’à la mort. »
Dada Masilo
Dada Masilo s’inspire du Sacre du Printemps et plonge dans ses racines tswanas pour créer un Sacrifice allègre puis déchirant, de toute beauté. La Terrasse
La chorégraphe sud-africaine Dada Masilo propose une relecture éblouissante du Sacre du printemps. Une danse envoûtante à la portée universelle. La Croix
Dada Masilo envoûte avec sa version du Sacre du printemps. La Vie
Dada Masilo est née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle débute sa formation à The Dance Factory à l’âge de onze ans. Elle se forme pendant un an à Jazzart à Cape Town puis, à 19 ans, intègre l’école de danse contemporaine P.A.R.T.S. (Performing Arts Research and Training Studios) à Bruxelles, où elle reste pendant deux ans. Elle retourne ensuite en Afrique du Sud et, en 2008, elle reçoit le Standard Bank Young Artist Award for Dance. Trois commandes du National Arts Festival d’Afrique du Sud l’amènent à créer Romeo and Juliet en 2008, Carmen en 2009 et Swan Lake (Le Lac des Cygnes) en 2010. En mai 2017, est donnée la première de sa reprise de Giselle à Oslo, et en 2021, celle de The Sacrifice à Vienne. Depuis 2012, les œuvres de Dada Masilo ont été représentées dans 27 pays et 160 villes dans le monde entier.