Un homme sans titre
Théâtre

Un homme sans titre

Xavier Le Clerc — Jean-Louis Martinelli

En 1939, Albert Camus réalise un reportage Misères de la Kabylie. Kabylie où naît Mohand-Saïd, le père de l’auteur, qui arrive en France en 1971 noyé dans la main d’œuvre peu chère. Avec Un homme sans titre, Xavier Le Clerc rend hommage au parcours de son père à qui il doit sa propre émancipation.

Un homme sans titre
Lieu
  • Le Liberté
  • Salle Fanny Ardant
Accessibilité
  • Pour toutes et tous
    • dès 14 ans
    • Garde d'enfants Ven. 23 mai
  • Dates Durée non précisée
  • samedi 24 mai 2025 16:00
  • samedi 24 mai 2025 19:30
Tarifs
  • Plein tarif 30 €
  • Tarif adulte avec la carte Châteauvallon-Liberté 20 €
  • Tarif partenaire (CSE et Associations culturelles partenaires) 20 €
  • Tarif - 30 ans 15 €
  • Tarif - 18 ans 10 €
  • Tarif solidaire 5 €

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Informations pratiques

De la naissance du père à l’ascension sociale du fils, c’est un siècle de l’histoire française de l’immigration que nous parcourons, plongés dans la vie de cette famille installée dans le Calvados. Un véritable hommage à cet homme « qui s’est déraciné pour que ses enfants s’enracinent. » Jean-Louis Martinelli a choisi de transposer au théâtre cet émouvant parcours avec un seul-en-scène porté avec grâce et sensibilité par le comédien Mounir Margoum.

Texte Xavier Le Clerc
Texte paru aux éditions Gallimard
Adaptation Jean-Louis Martinelli et Mounir Margoum
Mise en scène Jean-Louis Martinelli
Avec Mounir Margoum

Production Compagnie Allers-Retours

Photo © DR
Texte © Vanessa Asse

Jean-Louis Martinelli débute sa carrière à Lyon ou il anime une troupe universitaire de 1972 à 1976.

En 1977, la compagnie se professionnalise et il met en scène notamment, La Nuit italienne d’Ödön von Horváth, Lenz de Georg Büchner (1978), Lorenzaccio d’Alfred de Musset (1979), Pier Paolo Pasolini d’après Pier Paolo Pasolini (1982), Corps perdus d’Enzo Cormann.

En 1987, il prend la direction du Théâtre de Lyon, il y créera entre autres, Quartett d’Heiner Müller (1988), La Maman et la putain de Jean Eustache (1990), L’Église de Louis-Ferdinand Céline (1992), Variations Calderon de Pier Paolo Pasolini (1985).

En 1993, il est nommé à la direction du Théâtre National de Strasbourg (TNS). Il y a créera entre autres Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès et L’Année des treize lunes de Fassbinder (1995), Germania 3 d’Heiner Müller et Emmanuel Kant de Thomas Bernhard (1997), Œdipe le Tyran de Friedrich Hölderlin (1998), Phèdre de Yannis Ritsos et Catégorie 3:1 de Lars Norén (2000).

En 2002, il prend la direction du Théâtre Nanterre-Amandiers. Au cours de ces années de direction, il monte notamment :  Platonov d’Anton Tchekhov (2002), Médée de Max Rouquette, Les Sacrifiées de Laurent Gaudé et Une virée d’Aziz Chouaki (2004). Mais aussi Schweyk dans la Deuxième Guerre mondiale de Bertolt Brecht et Hanns Eisler, Cosi de Mozart, La République de Mek-Ouyes de Jacques Jouet et Bérénice de Racine (2006), Kliniken et Détails de Lars Norén, ainsi que Mitterrand et Sankara de Jacques Jouet (2008), ou encore Une Nuit à la présidence, une farce politico-économique dont il est également l’auteur (2013).

Jean-Louis Martinelli a également signé la mise en scène de plusieurs opéras, Jenufa de Leoš Janáček (2002), Zanetto de Pietro Mascagni, Paillasse de Ruggero Leoncavallo (2007), Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti (2016) à l’Opéra de Nancy et En Tripp i Alger d’Aziz Chouaki programmé au théâtre Riksteaterns de Stockholm (2005).

Depuis 2013 avec sa compagnie Allers/Retours, il créé notamment L’Avare de Molière (2015), Et les colosses tomberont de Laurent Gaudé, Nénesse d’Aziz Chouaki (2018) ou encore Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner (2019), Dans la fumée des joints de ma mère de Christine Citti (2021), Nadia qu’il écrit et met en scène (2022) et L’Amour médecin de Molière en janvier 2023.